Le temps des rêves
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 Anne-Butterfly

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IXO
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MessageSujet: Anne-Butterfly   Anne-Butterfly Icon_minitimeLun 21 Fév - 19:56

Chapitre1 : Anne


Assise sur un banc, une petite fille fixait le lac d’eau gelée. Ses cheveux étaient noirs comme l’ébène, ses yeux étaient d’un bleu indéfinissable, en tout cas, ils étaient si purs que l’on croyait y voir son âme vierge. Parfois, on aurait dit qu’ils changeaient de couleur selon son humeur, mais seule une personne la connaissant très bien s’en serait vraiment rendu compte.
Anne aurait pu sentir chaque flocon en ce 31 décembre de ce rude hiver la toucher, mais elle était trop concentrée pour cela. C’était une enfant de 10 ans, mais elle était déjà aussi mûre et réfléchie qu’une femme de 35 ans. Les épreuves qu’elle avait endurées lui avaient peu à peu fait oublier l’insouciance et les joies de l’enfance qu’elle aurait du connaître. Une chose surtout la perturbait jour après jour, sans cesse et sans relâche. Elle voulait connaître sa famille. Elle était née orpheline, mais dans le village de Myais certains des plus anciens disaient qu’elle possédait encore une famille non loin de là. Qui étaient ces personnes ? Les patriarches ne pouvaient ou ne souhaitaient le révéler. Pourquoi ne venaient-ils pas la libérer de cet orphelinat où elle vivait ? Personne ne pouvait y répondre. Ses sauveurs savaient-ils seulement qu’elle existait ? Là encore, aucune réponse. Et chaque jour Anne réfléchissait à cela et à bien d’autres choses, tentant de trouver un moyen de renouer un lien avec quelqu’un et qui sait, avec un peu de chance recevoir un soupçon d’amour. Oh, elle aurait pu trouver pire que le lieux où elle logeait. C’était, comme nous l’avons dit, un orphelinat. Il était tenu par de gentilles religieuses qui faisaient tout leur possible pour rendre la vie des occupants la plus heureuse possible. Ils n’étaient pas bien nombreux, au total cinq. Il y avait trois garçons qu’Anne n’appréciait guère et une autre fille un peu plus vieille qu’elle et qui n’était pas désagréable, mais les deux étaient tout de même distantes. Ces quatre autres occupants ne se portaient pas trop mal, ils ne semblaient pas trop embêtés par leur situation. Ce qui n’était pas du tout le cas d’Anne.
Elle aimait venir s’asseoir sur le banc où elle était car elle savait qu’elle y était presque toujours seule. Elle pouvait y réfléchir tranquille. Si quelqu’un d’extérieur au village serait passé par là (ce qui était un réel événement à Myais) il l’aurait prise pour une folle. Sur ses épaules couvertes de neiges, elle vit se poser un magnifique papillon. Il y resta quelques minutes. Elle le contempla jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision, après s’être gracieusement envolé. Elle fixa l’horizon encore un instant à l’endroit d’où venait de disparaître l’animal, puis se dit « J’ai du rêver, un papillon en plein hiver ! » Elle remarqua d’ailleurs que son épaule était toujours immaculée, qu’il n’y avait aucune trace sur la neige. Elle décida de rentrer, elle commençait à avoir froid et Sœur Jeanne lui en voudrait d’être restée si longtemps dehors.

Chapitre 2 :

Assise sur un des fauteuils du salon de l’orphelinat, Anne fixait le feu qui crépitait dans la cheminée ; après avoir été quelque peu sermonnée comme elle l’avait prévue par une des religieuses qui s’inquiétait trop souvent pour elle. Le salon était sa pièce préférée du bâtiment. Le vieux parquet grinçait légèrement quand on marchait, faisant ce bruit qu’elle aimait tellement et qui l’avertissait de l’arrivée d’une personne. Les fauteuils et canapés étaient moelleux et l’on s’y enfonçait à volonté. Anne s’assaillait toujours sur le même, celui face à la massive cheminée. De cet endroit elle pouvait contempler le feu. Cet élément indomptable, que l’on croit parfois éteint mais qui ne l’est jamais réellement. Le feu, source de la chaleur la plus douce qu’elle n’est jamais connue. Parfois, elle se demandait si au sein d’une famille, chacun ressentait cette chaleur grâce au fait d’être avec les autres. Le feu, rouge comme l’étaient souvent ces magnifiques yeux dont nous avons déjà parlés. Comme toujours, Anne réfléchissait, elle ne faisait que cela, tout le temps, toujours obsédée par ses problèmes. Elle n’arrivait plus à apprécier les quelques rares moments de joie qu’elle aurait pu connaître, ce qui l’enfonçait encore plus dans le désespoir. C’était elle qui préoccupait le plus les religieuses de l’orphelinat. Elles faisaient tout pour la distraire, mais en vain. La plupart avaient fini par renoncer, sauf Sœur Jeanne, qui était très très entêtée ; bien qu’elle ne le fut pas plus qu’Anne.
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IXO
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MessageSujet: Re: Anne-Butterfly   Anne-Butterfly Icon_minitimeLun 21 Fév - 19:56

Il n'y aura surement pas de suite à cela...
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