Le bonheur- Butterfly

Alors je ré écrit ce message puisque le forum m'a boudé ( bon je sais que ça fait longtemps que je ne suis pas venu, mais si c'est comme ça je ne passerais plus du tout !!)
Bref, aujourd'hui je ne viens pas pour moi (oui oui j'ai sauté toute ma superbe intro, parce que... j'ai la flemme, donc:) mais pour vous transmettre les écrits d'une amie. Pour la présenter rapidement, elle a quatorze ans maintenant mais la plus part des textes que je vais poster ont (surement) étaient écrit il y a bien longtemps , elle fait de l'équitation, du karaté, et elle aime écrire (étonnant je trouve...).
Les textes que je vais posté ce jour sont donc de C. Clerget, Butterfly sur le net.


Voici donc sa réflexion sur le bonheur (à savoir qu'en fin de terminal, nous les WIS avons décidés que le bonheur venait de la quête du bonheur):

Jamais, je le crois, jamais personne ne pourra connaître le bonheur. Tout le monde se dit qu’il est accessible, et qu’il soit clair que je pense aussi que oui. Ceci pourrais donc passer pour un paradoxe : le bonheur est accessible mais personne ne peut l’atteindre. J’en démens. Le bonheur est trop complexe pour qu’on puisse le cerner. Il est à la foi intense et discret, court et long, puissant et doux. Ceux qui le touchent ne le savent pas. Ce n’est qu’après qu’ils peuvent envisager l’idée qu’ils l’ont possédé, en comparant ces inconnus-précieux moments avec leur quotidien. Mais comment en être sûr. Certains penseront qu’en revivant des instants de bonheur on peut s’en rendre compte. Je suis, encore une fois, presque sûre que non. Le bonheur nous plonge dans un état d’ivresse, de plénitude, d’apaisement tel que nous ne en rendons pas compte. C’est tout à fait normal et humain. D’ailleurs pourquoi se poser des questions quand on est dans un tel état ?
Je pense aussi que le philosophe qui a découvert ce beau concept, a, lorsqu’il l’a découvert, rendu le monde plus malheureux qu’avant. En effet, les gens n’avaient pas idée qu’il pouvait exister un état de bien-être absolu, aussi court soit-il. Ils vivaient donc en ayant conscience qu’ils pouvaient avoir un meilleur niveau de vie ; mais je pense qu’ils n’étaient pas totalement conscients du fait qu’ils n’étaient pas heureux. Ils ne pouvaient d’ailleurs réellement l’exprimer car tous ces mots relatifs au bonheur sont apparus après la prise de conscience de celui-ci. Et donc, quand les gens se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas totalement heureux, je pense qu’ils sont devenus plus malheureux qu’avant en le sachant.