L2// HUTONG 3D

Est bien tant bien que mal me voilà en deuxième année d'archi Youhou!! (c'est difficile d'y croire)
Bref, le sujet commençait l'année dernière, bien qu'un complet, montré un exemplaire de mon travail et je vais continuer cette année.
En projet on travail surtout sur ordinateur, et je trouve ça très intéressant, ça me fait découvrir plein de trucs sur CS4

bref, pour commencer voilà quelques images du projet.

L'idée: c'est de résoudre le problème de la pollution et de la densité à Pékin, en faisant un "Hutong 3D", qui filtrerait la pollution.

Un premier truc complètement inutile mais marrant: on vivra dans des nids d'oiseaux accrochés à des toiles de végétation.


voilà quelques essais de façades ou plus exactement comment est-ce qu'on s'amuse trop avec des nuages

intérieur:




Une image faite par ma coéquipière ( je donne pas son nom), c'est sa première année d'archi (avant elle était dans une école plus axée sur le dessin). et elle a fait ça sur photoshop....



et une image de mon autre coéquipière (qui elle était déjà en archi l'année dernière):

des photos de la maquette ( photos par coéquipière numéro 1 (CN1) , maquette tenue par CN2 et moi)





le truc pour cet effet étrange: prendre en photo le reflet de la maquette dans une vitre!

travail d'aujourd'hui:
on prend la maquette trois D (skp!) et on la rend jolie ( ou pas) sur CS4: ( ou on découvre les dégradé et les masques de pixels!)

et on s'amuse à faire n'importe quoi à l'intérieur:

et on fait bien après:






et voilà!!
d'autres images m'attendent! à bientôt!

http://www.gulliver-video.com/mag/fr/page-204960.htm
c'est là que se trouve l'image qui sert à faire les immeubles au fond.

Waouh ça en jette ! Par ocntre je suis pas sûr d'avoir très bien compris où est-ce que les gens vivent, là dedans ?

Hahahahaha.... c'est notre prochain problème! :p

en voilà d'autre et ce sera tout pour aujourd'hui, Enjan m'appelle ( je crois qu'il n'a pas apprécié ma dernière blague...)

pourquoi est-ce que je met les images avec plusieurs variantes? parce que je trouve que ce qui est beau ce n'est pas le dessin final (enfin parfois c'est bien le meilleur, c'est le but d'ailleurs) mais toutes les images qu'il a créé.

et voilà une autre image:
a votre avis est-ce que ce sont les ovnis qui débarque dans le brouillard?

J'avais une idée moins abstraite et beaucoup moins conceptuelle de l'architecture... et j'aurais posé la même question que Nani mais il l'a fait avant...

Tout ça c'est des heures de boulot, et vive la CS4 qui le facilite déjà... j'ai une question tout à fait hors sujet d'ailleurs ? On ne vous incite pas à travailler sur Mac ?

Il ne faut pas croire que l'architecture c'est ça, ce n'est pas que ça, la phase de recherche dépend particulièrement de l'option (ici situation extrême) et la manière dont on l'aborde la chose (ici C1 sort d'une école d'art, et nous a entraînée sur une phase plutôt plastique).
J'ai d'autre image ( un nouveau rendu) et j'avoue que c'était mon regret, malgré quelles soient belles, de ne pas vraiment voir le projet archi. Mais justement c'est notre but cette semaine!

On peut travailler sur MAC, on en a une salle pleine à l'école! mais ils ne nous poussent pas à le faire. (et perso je ne comprends pas les MACS :p)

Un Mac ça se comprend pas, ça se vit
Je pose cette question parce que je sais qu'il y a certaines écoles de communication qui "obligent" leurs étudiants, à terme, à passer sur Mac, notamment en insérant des questions "techniques" sur l'utilisation même des logiciels directement dans les partiels...

Ouaou c'est méchant!! quelles écoles?

ici on est beaucoup versé sur les computers aussi, et on entend dire que dans d'autres écoles, et bien ils n'utilisent les ordis qu'en troisième années!!!
d'un côté c'est bien qu'on sache tout de suite ( ou du moins qu'on apprenne tout de suite a) maîtriser les logiciels, et d'un autre y'a tellement de choses à apprendre que ça fait beaucoup d'un coup!!mais c'est vrai qu'au moins si on arrête avant la fin du cursus (licence ou master) on a déjà un petit bagage de ce côté là.
et on a des partiels parfois sur leur utilisation, notamment sur autocad au premier semestre ( terrible: plan incompréhensible, maison pas droite à trois étages...) mais c'est surtout pour voir si on sait se débrouiller où si on a rien pigé!

L'ISCOM (Institut Supérieur de Communication et de Publicité) le fait sur toutes ses antennes (Lille, Paris, Rouen, Strasbourg, Lyon, Toulouse et Montpellier), c'est la seule que je connaisse, mais certainement pas la seule à le faire.

Je suppose qu'on doit aussi vous apprendre à dessiner de bons vieux plans sur une table rétro-éclairée... mais ça se tient, les ordinateurs vous facilitent quand même grandement la vie, surtout pour les rendus paysagers et les perspectives complexes... ce serait quand même dommage...

Faut voir....

Ahahah voilà le semestre terminé, il est l'heure que je vous donne les dernières images. Vous avez vu ces débuts terrifiants... sachez qu'ils nous terrifiaient aussi. Il faut dire que le travail de groupe était parfois difficile, et les profs attendez beaucoup de notre projet ( mais on ne comprenait pas toujours où ils voulaient en venir).
Sans attendre, les images qui ont fait évoluer le projet :

l'idée: prendre un hutong ( quartier traditionnel chinois) et le mettre dans tous les sens. Comme il a une forme à peu près carré par défaut, le carré, et donc le cube devient notre motif prépondérant. La question est comment assembler ces plaques de hutongs, dans quel sens, etc...
cube hutong (skp)



exemple d'assemblage: créer des plis et des replis pour faire entrer la lumière partout:



Sorte de coupe du projet:



Vue rapprochée de ce qui commence à pouvoir être un couloir

Alors en effet, les projets de cette potion n'ont pas vocation à être crédible ou parfaitement réalisable, comme le montre les images précédentes, c'est plus un délire architectural, même si on part d'un site réel, avec pour enjeu un problème que l'on doit résoudre par l'architecture.

Nous voilà au deuxième rendu ( le premier correspond aux nids d'hirondelles suspendus à une toile, on avait eu 10 ou 9 je ne sais plus)

Le cube on le scinde en deux pour avoir une grande faille, qui permet d'amener la lumière à l'intérieur du projet:
vue en coupe de la faille:


essais d'implantation dans le site ( ou plan masse dans le jargon des archis):

(il s'agit de montrer, vue du ciel, le projet dans son contexte, en tout cas on voit bien la faille!)

on passe de Sketchup à trois DS max, logiciel qui fait de très beaux rendus lorsqu'on sait les gérer, ben nous on savait pas!
Donc on a quand même essayé ( parce qu'en fait tout le monde finit par faire son projet sur trois ds ou presque dans cette option!). Heureusement je connaissais quand même un peu le logiciel, alors on a pu s'occuper de placer correctement les lumières, pour qu'il nous fasse de "belles" ambiances ( pour nos critères de début de semestre). On ne savait pas encore placer de texture ou quoi ni qu'est-ce...

Voilà donc la faille de nuit, presque en piéton:

autre vue de la faille:

vue plus générale:


coupe perspective dans une habitation:


essai ambiance dans une habitation:

Comme on peut le voir sur les images générale, un problème qui nous a longtemps suivit était : mais pour les maisons qui volent??? que fait-on??? à force de recherche on a quand même trouvé une pseudo solution:
http://www.lecaron-architecte.com/



bon c'était vraiment pour dire spirituellement, que les maisons volante étaient en fait encastrée dans le verre...

vue générale dans la ville ( ou hutong acidifié d'après le prof :p c'est vrai ...)



Vue d'un trou:



La coupe perspective intégrée ( qui ne va pas du tout parce qu'elle ne montre plus que c'est une coupe, et au final on ne voit rien de ce qui était intéressant, c'est à dire les pièces inférieur).


Et une vue de la msie en oeuvre des plantes ( la vue qui nous a le plus inspirée pour la suite).

parce que les enjeux de notre projet sont :
- répondre au besoin de logement de la ville de Pékin ( qui détruit les hutongs pour les remplacer par de grandes tours)
- faire une machine à dépolluer l'air

au final, on a cherché plein d'informations sur la dépollution, à propos de matériaux qui aspirent la pollution, ou de machine qui recycle les gaz... bref, on a écumé toutes les bibliothèques de la ville, mais pour rien ( ou pour notre culture générale) puisque finalement nous décidons d'abandonné toutes ces (belles) idées, pour nous concentrer juste sur la surpopulation: le but du projet est donc de faire en sorte de multiplier par dix au moins la densité de population d'un hutong.

tout cela c'est soldé par un onze, on remonte... doucement!

Du coup, face aux commentaires des profs, et leurs différentes critiques, nous recommençons le projet!

On garde l'idée du cube de hutong, mais plus sage:
en coupe:


en trois D:



deux grandes nouveautés !!!!
On passe de sketchup ( ci -dessus) à Rhinocéros ( ou rhino pour les intimes, mais ce n'est pas qu'il est malade hein!)
du coup, on ne modélise que les plaque ( des cubes) sur sketchup qu'on importe sur rhino où on ajoute des toits courbés, qui ressemblent déjà beaucoup plus à ceux des siheyuans ( les maisons traditionnelles).
Et on utilise autocad, pour faire de "vrais" plans et coupes, et voir où sont les escaliers, les ascenseurs, le haut le bas etc...










on remarque que sous chaque plaque horizontale désormais, au lieu de mettre une plaque inversée, on met un simple plancher.


on a fait une grosse maquette en polystyrène, et on l'a découpée dans tous les sens, pour faire de grands percements, qui laissent entrer la lumière dans tout le projet, notamment jusqu'au sol. Ce sont les trous qu'on le remarque dans le blanc (plancher), le rouge : c'est qu'au lieu de garder une maison par une maison, on a fusionné toutes les habitations, pour avoir de grandes plaques, que l'on recouvre ensuite de toits dans tous les sens.

Et quand on commence à mettre des toits et des lumières sur rhino:
essais:
vue piétonne:


essais:


vue extérieur





Un grand percement:


vue d'un place

la maquette en polystyrène:




plan:

les circulations et les points porteurs sont à l'intersection des plaques entre elles

une nouvelle coupe:



une coupe plus précise d'une habitation:

le chevauchement des toits créait des espaces, qui font entrer la lumière.


explications:

on prend des hutongs, on fusionne les habitations, ce qui nous donne des plaques que l'on peut agencer en trois d



on prend un cube on met cinq plaques horizontale, dix verticales qui se croisent
selon la maquette polystyrène, on creuse les trous pour avoir la lumière.

puis on couvre le tout de toits.

Premières intégrations:

vue extérieur

extérieur de loin

une place


un trou



un sas (on avait pas encore abandonné tout à fait l'idée de dépollution, du coup on voulait, entre l'extérieur et l'intérieur créer des sortes de sas de dépressurisation mais avec des plantes pour nettoyer l'air.


une deuxième place