L'Ecole de magie

L'homme était affalé au sol, ayant perdu tout ses moyens. Il tenta de se relever en s'appuyant sur ses deux bras... Etrangement, du sang coulait par les yeux souriants du masque ; lui donnait un air à la fois horrible et inspirant la pitié.
- Voyez ce quelle a fait... Votre élève... Tuer quelqu'un... ( il s'adressait à Eraneon ).
Il rit, content de lui.
- Vous allez tous regretter cela... Nous sommes....
A cet instant, sa phrase fut coupée net. Un poignard venait de lui transpercer le ventre, derrière lui, la jeune fille auparavant évanouie était assise sur le lit, l'autre poignard de la chose en sa possession prête à lancer son arme... Mais l'homme était bel et bien mort...

(Hrp : il y avait toi, Eraneon, l'homme au masque, l'infirmière, et la jeune fille évanouie )

(HJ: merci )

- Comment ça tuer? Je...

Elle entendit le couteau fendre les airs deux secondes avant de le voir se ficher dans la chose. deux secondes trop tard. Maintenant l'homme était bel et bien mort. la jeune fille posa ses yeux ahuris sur la convalescente.
-Qui êtes vous? demanda-t-elle vraiment méfiante, comment pouvez vous, à peine réveillée... poignarder quelqu'un comme ça! Maintenant une pointe de colère percé dans la voix de la jeune étudiante[color:754d="blue"]. Pour quoi a-t-il dit que nous regretterions sa mort?

La jeune fille mit quelques secondes pour se mettre à parler...

- Ce que nous devrions regretter... C'est plutôt la vengeance qui viendra...

Sa bouche se mouvait derrière le masque avec un inquiétant mouvement ; on ne voyait que la moitié de son visage : un oeil violet et des cheveux gris très longs qui retombaient le long de son masque. L'unique oeil de celui-ci était profondément noir, comme une caverne dont on ne voit pas le fond ; il était strié de lignes courbes autour des yeux et de la bouche qui faisaient croire qu'elle saignait malgré leur couleur violette.
La jeune fille toucha son masque, avec un air d'effroi mais ne dit rien.

* Ils ont failli réussir à m'avoir... *

Elle se pencha vers le personnage mort, fit un signe de croix, se releva avec un air grave et se dirigea vers la porte...

* Dieu lui accorde miséricorde... Même si ce n'est qu'un instrument... *

-Attends! s'exclama l'étudiante en s'interposant rapidement entre la porte et la jeune fille au masque (HJ tu nous ponds des horreurs quand même ^^). Ne compte pas t'en tirer comme ça, cet homme a été tué dans l'école, il ve falloir des explications plus explicatives que ça. N'est ce pas maître?

La jeune fille n'opposa pas de résistance : elle était assez exténuée pour cela ; elle stoppa son trajet et regarda par dessus son épaule les gens qui se trouvaient là. Sans marquer de désaccord ni de joie, elle ajouta :

- Eh bien...

Elle n'acheva pas sa phrase, elle mit sa main à sa tête, s'approcha du lit et s'assit dessus, ainsi qu'elle aurait eu un mal de tête subit.

la jeune fille soupira, cette fille-masque avait décidement des réactions trop bizarres.
-vous allez bien?

- Il faudra en effet des explications plus convaincantes aux instances de justice de cette école pour expliquer tout cela...
Il reprit un mouchoir en tissu dans sa poche, il l'humidifia en le posant simplement à plat sur sa main droite, et le tendit à la jeune étudiante, pour qu'elle le posât sur le front, pour ce qu'il avait d'apparent, de la jeune fille.
Pourquoi avait-il l'impression que l'école était une fois de plus le théâtre des règlements de comptes les plus obscurs de ce monde ? Il n'en savait rien. Mais cette jeune fille lui inspirait le doute, après la compassion, et le vieux professeur n'aspirait guère plus à autre chose qu'à un instant de réflexion, de repos... et ce n'était - à son avis silencieux - pas pour tout de suite.

La jeune fille au demi-masque se mit la main sur la tête. Malgré sa réaction, elle était accablée, mais pas étonnée de la réaction des deux personnages.

- Et bien... Faites ce que bon vous semble : je n'ai rien à cacher, et seulement la vérité à avouer...

Elle regarda autour d'elle pour enfin se figurer qu'elle était dans une école, dans une infirmerie plus précisément...

A ce moment, la porte s'ouvrit précipitamment :

- Maître Eraneon !!!

Une fille de douze ans venait de faire irruption dans la salle, puis constatant son erreur, elle rougit, se pardonna discrètement et quitta la salle rapidement...

Le professeur s'excusa auprès des deux jeunes filles, promettant de revenir dans un soupir, puis s'élança - autant que possible - dans le couloir en essayant de retrouver l'adolescente qui s'était ainsi précipitée à sa rencontre avant de s'éclipser...

Il la trouva à l'attendre un peu plus loin, au bout du couloir, éloignée des autres élèves...

- Je voulais vous montrer, commença-elle, quelque chose de très étrange...

Elle le mena quelques couloirs plus loin, au petit jardin de l'étage ; il y avait là, comme dans un cloître, un petit sentier, et au milieu du gazon, quelques fleurs encore vivantes malgré le froid du début d'hiver. Après cela, des buissons, et un grand arbre, peut-être un marronnier ou chêne ; comment savoir ? L'automne lui avait volé ses feuilles jaunies qui tapissaient encore l'herbe balayée par la brise du matin. Sur la plus haute branche de ce cadavre, pendait sinistrement un masque qui leur souriait, ainsi qu'il se serait moqué de l'homme et la jeune élève ; ses couleurs étaient le rouge et le noir : le sang et la mort ? Cette menace pesait lourdement sur l'école du haut des branches de l'arbre.
Un peu plus loin, un groupe de quatre adolescents : une fille et trois jeune hommes, discutaient, sans doute du masque qui trônait au dessus de tous les regards, silencieux et menaçant.

- C'est cela... Dit discrètement la petite, puis elle se dirigea vers le groupe de jeunes gens...

Mon personnage, dont je vais révéler le nom (pas du tout secret) pour plus de praticité: Ell'iane.

donc, Ell'iane, curieuse de savoir ce qu'il se passait, jeta un coup d'oeil méfiant à la fille masqué puis, décidant que de toute façon elle n'irait pas loin, elle se précipita à la suite de Mâitre Eraneon, non sans avoir murmuré quelques mots pour vérouiller la porte et empêcher quiconque d'entrer ou de sortir de l'infirmerie.

elle arriva, à peine essoufflée, devant l'attroupement.
- Que ce passe-t-il? demanda-t-elle d'une voix égale à la jeune fille qui était venu chercher le vieux Maître.

-Maître Eraneon, vous savez ce que ça veut dire?

Era ce serait cool que tu réponde...(dslé je me mêle de ce qui ne me regarde pas, je sais...)