Prise d'otages

et d'un troisième, mais lui arrivera en miettes...icic je me base sur de pure spéculation et inventions de ma part.

résumé: après avoir était soignées de ces blessures à Ishbal des militaires l'ont emmenées à Centrale. nous, nous sommes restaient pour finir de " remettre en ordre la ville", la nettoyer une dernière fois quoi. ensuite je l'ai rejoint à Centrale. je passerais sur le sentiment de bonheur que j'ai eu de retourner enfin chez moi. le plaisir de se sentir en sécurité et libre de dormir sans être constament déranger et sur els nerfs, bine que je me soit souvent demandé " mais comment puis je rentrer ainsi chez moi alors que j'ai empêché plein de personne de le faire?" les réponses sont nombreuses.
le général King Bradley à bien sûr eu vent de l'affaire et s'est montrè très satisfait des agissement de Basque Gran qui avait pris la d"cision d'ammener Sophie ici. il décidé de la placer dans l'école militaire de centrale, je suis sûr qu'il la fait exprès car je devais justement finir mon service là bas pendant encore deux mois. d'un côté heuresement que j'étais là parce que l'adaptation n'a pas était facile. loin de là. peut être que plus tard je vous raconterais plus précisément les trois mois qu'elle y a passé, mais là ce n'est pas très utile, alorsj e ne vais vous dire que l'important: lorsuq'elle est arrivée elle était la seule fille, et elle c'est retrouvée dans une chambre avec six garçons qui,même s'ils n'étaient pas les pirs, n'étaient peu être pas les meilleurs et les plus agréables compagnons qu'on puisse rêver. les deux premières semaines elle suivit de courts de "rattrapage", toute seule avec les professeurs les plus expérimentés de l'écoles, j'y ai vu la signature du généralissime qui apparement prenait cette histoire très à coeur, un peu trop peut être. et qu'elle ne fut pas notre surprise lorsque le prof de tir lui mit pour la première fois un pistolet enttre les mains....

Et qu'elle ne fut pas notre surprise lorsque le prof de tir lui mit pour la première fois un pistolet entre les mains....et qu'elle refusa de le toucher. Quand elle l'eu enfin dans les mains, elle eu toutes les peines du monde à la relever et ne put pas tirer sur la cible. en fait seule Hawkeye (œil du faucon en Anglais, ceci est hors sujet c pour ceux qui ont lu le manga) s'y attendait, selon elle Sophie ne pourrait pas tirer avant d'avoir mit au clair ce qu'il c'était passé à Ishbal * sa risque de prendre du temps*. Là elle avait à moitié tort. À force de se faire réprimander pas le professeur d'art martiaux parce qu'elle ne se défendait jamais pendant les entraînements ni les combats elle commençait à hésiter à commencer à se battre vraiment. Un jour le prof de combat la provoqua tellement qu'elle finit par se défendre et même contre attaquer. Aussi je crois que le prof commençait à en avoir vraiment marre et s'apprêter à taper pour de bon...quelle ne fut pas la surprise du professeur lorsqu'elle riposta et elle tapa fort en plus!!! Elle avait appris a se défendre pendant la guerre, mais elle n'avait pas pour autant envie d'essayer de taper sur quelqu'un. Elle avait aussi bénéficié du savoir du couple de médecin qui l’avait accueillie. Elle frappa donc trois cous bien placés et le prof s'étala par terre complètement paralysé. Cet évènement finit de le faire craquer et il fut muté dans le Sud, plus au calme. Quant à Sophie elle fut enfin incorporé à sa classe. Maintenant elle se défend dans les combats, mais elle ne fait que le strict minimum. elle tire au pistolet aussi, elle vise bien, et surtout quand elle est en colère (chose qui arrive souvent depuis qu'elle est avec les garçons). elle est bonne élève, mais ses capacités reste normale. Elle ne suit pas encore de cour d'alchimiste.

Psyche to be continued:star:

Suite à la guerre civile d’Ishbal, des conflits se déclarèrent encore plus au Sud, et bientôt la majorité de l’armée se retrouva concentrée au Sud. Le reste était dispersé à toutes les frontières, le pays étaient encore assez instable dans ses relations avec les voisins, et si ceux-ci venez à apprendre que Central city était sans défense, on aurait sans aucun doute affaire à une invasion massive. C’est dans ce contexte que se déroulait l’entraînement de Sophie, toujours plus difficile, mais cela ne semblait pas le moins du monde la gêner, elle continuait de répondre à la demande de ses professeurs, n’en faisant ni plus ni moins. Ce jour là, comme chaque année, un exercice pratique devait être mis en place pour tester chaque classe. D’habitude il s’agit d’un parcourt du combattant, d’épreuves de forces, de tournois, mais là… quelque chose d’inattendu ce passa et je n’eus pas le choix.





Dans le camion un silence total régnait. Seul le sergent parlait, d’une voix de baryton puissante il criait les consignes de sécurité : « N’enlevez vos casques sous aucuns prétexte, les pistolets que l’on vous à fournis tire des cartouches en plastique, ça fait mal, mais ça ne vous blessera pas plus que ça. Interdiction formel de tirer à bout portant ». Assise le lus près de la cabine du conducteur, Sophie enregistré toutes les informations mais semblait absente. « Vous avez compris bande de fillette ?? » Hurla le sergent pour couvrir le bruit du moteur. « Sergent, oui sergent ! » s’exclamèrent toutes les recrues.

Le camion tourna à gauche puis s’arrêta. Rythmé par les « allez, allez » du sergent les élèves descendirent du camion au trop et s’éparpillèrent autour de la maison délabrée. Sophie entendit l’oreillette qui la reliait au groupe principale grésillée, une voix masculine qu’elle connaissait bien résonna dans son oreille avec difficulté « Sophie ici bravo Charlie… »

- Bravo Charlie, tu ne pouvais faire plus drôle à un moment pareil… répondit-elle en se plaquant contre un mur pour rester invisible aux yeux des occupants de la maison tout en pouvant l’étudier correctement.

- Tu pourrais montrer ta joie un peu plus que ça, répondit Charlie.

Sophie l’imagina en train de faire la moue et sourit.

- Bravo Charlie, j’ai un visuel. Je ne vois pas de signe de vie, à vous.

- T’es trop sérieuse ma pépette, va falloir voir à te décoincer…

- Bravo Charlie, si vous ne répondez pas correctement je vous colle aux patates pour la semaine…

Elle entendit Charlie ronchonner puis :

- Bravo Charlie, nous pouvons voir deux personnes, armées. Il s’agit d’une sorte de salon. Over.

- Je monte sur l’immeuble en face pour essayer de passer sur le toit en reconnaissance, dit Sophie en s’exécutant. Elle accrocha son arme dans son dos et défonça la porte de l’immeuble en question.

Ça puait plus que tout dans le hall. Le quartier était abandonné depuis des lustres, il servait maintenant de squat pour des Ishbals réfugiés et autre immigrants. Sophie mit sa main gantée devant son nez pour ne pas trop respirer ses mauvaises effluves, elle ne chercha même pas à savoir d’où elle provenait. Elle monta les marches quatre à quatre. Avant d’ouvrir la porte donnant sur le toit elle sortit son arme et calma sa respiration. Quand elle fut prête elle surgit sur le toit. Elle s’assura qu’il n’y avait personne puis s’assit à terre, de manière à être cachée par un parapet. Elle aspira une grande goulée d’air.

- Charlie ?

- On dit Bravo Charlie…

- Bravo Charlie, ici Sophie, visuel sur le toit.

Elle leva la tête pour regarder l’immeuble occupé par les soit disant terroristes. En réalité il s’agissait de vrais militaires, qui jouaient le rôle de terroriste pour l’examen de passage. Sophie reconnut d’ailleurs le vigil sur le toit, il s’agissait d’un subordonné de son frère. A ses cheveux blancs elle reconnut Falman. Il était seul sur le toit, son arme rangée dans son dos, et faisait les cents pas. Pourquoi ne se tenait-il pas en garde, prêt à faire feu au moindre ennemi visible.

- Faucon Junior ? quoi d’intéressant sur le toit ?

- Bravo Chalie, vous pouvez déjà vous préparer à éplucher les patates… chuchota Sophie pour que Falman ne l’entende pas.

- De notre côté toujours pas de mouvement. Ils ne nous ont pas vus.

- Sur le toit une sentinelle, armé, mais il est sacrément décontracté – son arme est rangée…

- Il doit en avoir marre d’attendre…

- Je connais cette personne, ce n’est pas son genre. Bravo Charlie, je le sens mal cet exercice…

- Et ma vieille c’est toi qui dirige les opérations, alors tu ferais mieux de réfléchir à ce qu’on fait.

- Je ne fais que ça, Charlie. Bon, je vais neutraliser la sentinelle sur le toit et part en reconnaissance. De votre côté la manœuvre habituelle.

- On entoure l’immeuble, on défonce la porte et on rentre ?

- Ouais. Faite gaffe ils doivent avoir des otages.

- A vos ordres, Faucon Jr.

- Gardez le contact, préparez vous a tout annuler au moindre de mes ordres.

- Tu commences à me faire vraiment flipper là…

- Sophie over.

- Charlie over.



Sophie posa son arme sur le parapet et prit son temps pour viser, comme Hawkeye lui avait apprit. Dans le viseur Falman semblait plus inquiet que décontractait. Que ce passait-il donc ? Sophie hésita à tirer. Les deux bâtiments étaient séparés que d’un petit mètre. Elle rangea son arme silencieusement, sortit un couteau de sa botte et recula un peu. Elle prit de l’élan et sauta facilement d’un immeuble à l’autre. Arriver sur le toit de la maison qu’ils encerclaient elle se précipita sur Falman. Il n’eut pas le temps de réagir que déjà il sentit la lame du couteau sur sa gorge.

- Bravo Charlie, sentinelle neutralisée, dit Sophie.

- Reçu. On est entré. Personne de rencontrer pour l’instant.

- Over.

Sophie coupa complètement le micro pour que Charlie n’entende pas ce qu’elle allait dire.

- Que se passe-t-il vraiment ? demanda-t-elle à Falman.

- C’est une vraie prise d’otage, expliqua-t-il. Tu veux bien enlever ton couteau…

- Ah, désolée.

Elle retira l’arme du coup de l’adjudant et l’écouta attentivement.

- Un groupe terroriste, Nord Azur, à pris la maison d’assaut alors qu’on préparait l’exercice.

- Des otages ? demanda Sophie.

Falman ne répondit pas tout de suite, étonné par le sang froid de Sophie. Il ne savait pas à quoi il s’était attendu, mais pas à voir une jeune fille aussi professionnelle devant lui, en tout cas ça c’était certain.

- Je ne sais pas combien, dès qu’ils sont arrivés je suis allé sur le toit, je tiens la position depuis trois heures maintenant. Ils n’essayent pas de venir, ils doivent penser que je ne sers à rien ici.

- Où sont les otages ?

- Je suppose dans le salon du premier étage. La première pièce à gauche en descendant les escaliers.

Sophie hocha la tête.

- Cela sont des militaires, mais ils ont aussi des vrais otages, dans le salon d’en face.

- Compris. Charlie ? dit-elle en rallumant la radio.

- Ici Bravo Charlie – Sophie entendit des tirs, les personnes dans le salon ne me disent rien comme militaires, ils jouent bien le jeu dis donc – nouveau coups de feu.

- Bravo Charlie c’est pas un jeu. Les otages sont au premier, des civils dans la pièce à droite, en haut des escaliers.

- Reçu, la voix de Charlie était hésitante, Sophie ne parvint pas à déterminé s’il avait compris toute l’affaire ou non.

- Charlie over.

- Over, cria Charlie entre deux coups de feu.

- Combien sont-ils ? demanda Sophie.

- Une vingtaine et vous ?

- Nous sommes vingt cinq. Niveau rapport de force ?

- Vous êtes bien entraîné et motivé, mais ce n’est rien face à leur détermination, c’est le problème des terroristes.

- Sophie ici bravo Charlie, dit l’émetteur qui grésillait de plus en plus. Charlie paraissait essoufflé, un silence inquiétant régnait dans la maison. Sophie pouvait entendre Charlie soufflé dans l’émetteur tant il était à bout de souffle.

Sophie regarda Falman et ils hochèrent la tête ensemble. Falman sortit un pistolet et se mit en couverture, Sophie s’approcha de la porte donnant sur le toit.

- Bravo Charlie au rapport, perte : cinq d’entre nous sont tombés, comme ça je dirais juste blessés mais… merde Sophie ! ils saignent moche !

- Restez calme Bravo Charlie. Combien êtes-vous encore ?

- Cinq sont resté dehors en couverture, cinq out, j’en compte deux qui ne veulent plus continuer à moins qu’on ne leur explique pourquoi les blessés saignent. Les balles ne devaient pas nous blesser comme ça.

Sophie enfonça la porte d’un coup de pied et braqua son arme à droite à gauche, il n’y avait personne. Les terroristes avaient vraiment abandonné Falman à son sort.

- Vous n’avez pas à en savoir plus que vous ne savez, ça fait partit de l’exercice !! autorisation de tirer à bout portant. Votre priorité est de libérer les otages. Je répète, libérer les otages. C’est compris ?

- Compris Caporal.

Elle entendit Charlie lancer une série d’ordre. D’un signe de main elle fit signe à Falman de la rejoindre.

- Je vais m’occuper des otages, allé voir les blessés en bas. Faite attention ils pourraient vous tirer dessus. Charlie, vous allez peut-être croiser Falman, c’est normal, ne tirez pas sur lui.

- Des renforts ?

- Il va juste s’occuper des blessés. Il est considéré comme un civil que j’ai trouvé en descendant en reconnaissance.

- Reçu.

- Sophie… commença Falman.

- Vous êtes blessés non, vous avez du sang sur vos habits et vous faite une grimace dès que vous bougez le bras…

- Je peux venir avec toi-même comme ça !

- J’ai besoin de savoir comment-ils vont, et les autres aussi, sinon ils n’auront pas la tête à la mission, vous voudriez que j’en laisse un là bas plutôt pour qu’il se fasse buter ?

- C’est bon c’est bon, j’y vais.

Elle ressemble trop à son frère pour que je puisse désobéir, pensa-t-il en passant devant Sophie.

- Laisse moi au moins te couvrir jusqu’à l’étage.

- Sophie hocha la tête et ils descendirent précautionneusement les marches. Arrivaient en bas ils virent trois vigiles dans le couloir.

- Où est leur chef ? demanda Sophie.

- Je suppose qu’il est en bas, murmura Falman.

Des coups de feu retentirent encore, ponctuaient de quelques cris.

- Merde, jura Sophie pour elle-même. Allons-y, on neutralise les trois gorilles là et allez les rejoindre. Je m’occupe des otages comme je suis arrivée la première.

- Compris.

- Charlie, je m’occupe des otages, continuait à les occuper en bas.
Reçu !

Sophie regarda Falman, l’adjudant hocha la tête et ils s’élancèrent hors de l’escalier. Sophie neutraliser le premier gorille en l’assommant avec la crosse de son arme, Falman tira sur les deux autres avec son revolver silencieux. Ils se dépêchèrent de les bâillonner, les coups de feu n’avaient pas du être remarqués en bas grâce à la fusillade, mais des cris attireraient l’attention. Après les avoir saucissonné ils les enfermèrent dans une salle adjacente et Falman serra l’épaule de Sophie avant de partir.

- Tu te débrouilles bien.

- On verra ça quand ce sera finit, répondit Sophie.

Cependant elle sourit, touché par le compliment.



Falman disparut dans les escaliers tandis qu’elle se précipitait vers les otages. Elle commencerait par les militaires, c’était d’eux qu’elle avait besoin pour l’instant. Mais elle jeta quand même un coup d’œil dans la salle où étaient retenu les civils, au cas où ils aient vraiment besoin d’être secourut dans la minute. Un des terroristes les surveillait, un pistolet posait sur une table, un jeu de cartes dans les mains. Sophie se sentit déçue, ils se sentaient donc si sûr d’eux pour faire si peu attention aux otages et à Falman ? Rassurée sur le fait qu’ils étaient tous indemne elle se dirigea vers l’autre salle. Elle jeta un coup d’œil à l’intérieur, cette fois-ci il y avait deux gardes. Elle réfléchit un instant s’il valait mieux qu’elle tire pour les abattre ou s’il valait mieux qu’elle leur saute dessus. Ces deux là faisaient plus attention à leurs prisonniers que les autres. Sophie vit Havoc, qui faisait la gueule, et deux autres militaires qu’elle n’avait jamais vue. Elle étudia la pièce en détail, c’était un salon, avec à droite un bar, et juste en face les otages. Les deux gorilles tournaient le dos au bar. En bas les coups de feu couvraient jusqu’aux bruits des pas des deux mastodontes. Une idée germa dans la tête de Sophie, elle pourrait ainsi se débarrasser des deux gardes d’un coup, et même peut-être de celui des civils s’il venait s’en mêler. Elle arma son arme et visa la fenêtre la plus éloignée des otages militaires pour ne pas risquer de les blesser. Elle tira un coup et la fenêtre se brisa en mille morceaux. Les deux gorilles se précipitèrent sous la fenêtre, prête à riposter. Pendant ce temps Sophie courut se cacher derrière le bar. Les deux gorilles tiraient au petit bonheur la chance dehors, les quelques militaires restaient dehors devaient ce demander ce qu’il se passait. Sophie sourit. Elle entendit Havoc dire assez fort pour que tout le monde l’entende :

- Ça doit être le Faucon…

Un frisson parcourut visiblement les deux gardes, Hawkeye était sinistrement célèbre dans le milieu de la pègre. Ils se mirent à tirer de plus belle n’importe où, brisant les vitres encore intactes des immeubles en face. Silencieusement Sophie pointa son arme vers le plus gros des deux gardes. Elle tira deux coups, et plein dans le cou du colosse, et il s’évanouit. L’autre jura, le croyant touché par le snipeur et attrapa son pistolet pour tirer plus. Sophie sauta souplement par-dessus le bar et se jeta sur lui. Un couteau se planta juste sous l’omoplate gauche et un autre juste sous l’omoplate droite du terroriste. Incapable de bouger ses bras il lâcha ses pistolets en hurlant de douleur. Sophie le bâillonna à l’aide d’une manche déchirée aux trois gorilles du couloir et lui attacha les mains et les pieds avec une rapidité sidérante. Elle l’allongea ensuite sur le ventre pour qu’il ne puisse pas du tout bouger et s’occupa de l’autre. Elle se releva et s’épongea le front.

- Charlie, toujours présent ? combien êtes-vous ?

- Plus qu’une dizaine. Ces mecs sont des fous.

- Falman vous a rejoint ?

- Ce mec est un boss !

Sophie éclata de rire en traversant la pièce. Havoc voulut dire quelque chose mais elle lui fit signe de se taire. Le gorille d’en face se mettaient en mouvement. Elle arma son arme et se plaqua contre le mur, a gauche de la porte.

- Où tu en est avec les otages ? demanda Charlie. Un coup de feu retentit et Charlie grogna.

- Je règle le problème, pépette. T’es touché ? demanda Sophie laissé percer l’inquiétude dans sa voix.

- Pas le moins du monde, répondit Charlie en se mordant les lèvres. Sa voix était cassée.

- Ne jamais transmettre d’informations fausses, dit Sophie en mettant en joue le gorille qui entrait dans la pièce. Lève les mains, grosse brute ou je te bute…

- Ok, j’ai reçu une balle dans le bras gauche, mais c’est OK. Pourquoi faut que je lève les mains ?

- Pas toi crétin. Over.

- Over, répondit Charlie en souriant faiblement. Un type surgit à sa droite et Sophie entendit une salve avant de couper l’oreillette.

- Lâche ton arme ! s’exclama-t-elle à l’adresse du terroriste.

Il obtempéra sans rien dire, en laissant tomber lourdement son fusil par terre.

- Vous ne nous aurez pas comme ça…

- Ouais, ouais, allez avance vers tes copains là-bas, dit Sophie en pointant de son canon les deux gardes qu’elle avait ligotés.

Le gorille écarquilla les yeux en voyant son travail.

- Impressionnante la petite hun ? dit Havoc en se redressant un peu. Je serais toi je me dépêcherais d’avancer avant que le coup parte tout seul…

Le terroriste ne se le fit pas dire deux fois et rejoints ses copains sous la fenêtre. Sophie l’assomma sans prévenir et le ligota comme les deux autres.

- Bon, à vous maintenant, dit-elle en souriant et s’approchant des trois militaires.

- T’es impressionnante petite, dit le plus bronzé des trois tandis qu’elle sortait son couteau pour couper leurs liens, ils étaient attachés tous les trois ensembles.

- Ouais, beau travail, dit l’autre en souriant.

Le lien allait lâcher lorsqu’une ambiance sombre s’empara des trois militaires. Sophie sentit une présence dans son dos mais ne se retourna pas.

- C’est leur chef, chuchota discrètement Havoc, qui était caché par les deux autres ce qui fait que le nouvel arrivant ne vit rien.

- Alors, dit le terroriste d’une voix grave et effrayante. C’est toi la petite souris qui nous pourris la vie.

- On peut voir les choses comme ça, mais d’habitude on dit plutôt que je suis le Faucon, répondit Sophie en arrêtant de bouger.

- Lève les mains et tourne toi que je te vois, dit le terroriste.

Sophie entendit l’homme relever la sécurité de son arme, il était prêt à tirer. Elle obtempéra en silence. Les mains en l’air elle se retourna et se retrouva face à un homme d’une trentaine d’année, musclé comme pas deux, avec un bras mécanique.

- C’est une souris plutôt mignonne que nous avons là, dit le terroriste en mettant le canon de son pistolet sous le menton de Sophie pour lui lever la tête. Il semblait bien s’amuser.

Les militaires restaient silencieux, pour ne pas envenimer les choses.

- Tu as de drôle de s’yeux, dit le terroriste, on dirait une Ishbal… mmm…

Avant qu’il n’ait pus rajouter quoi que se soit Sophie c’était emparé de son arme et menacé le terroriste en la pointant juste sous son menton.

- Tu crois que se sont des balles en plastique qui vont me faire peur ?

- Tirer à bout portant elles devraient…

Le terroriste éclata de rire.

- Les recrus sont vraiment niaises cette année !

Sophie n’attendit pas plus longtemps et changea son arme de direction. Elle tira en plein dans la jointure de l’auto mail du leader terroriste. La balle fit un impact dans le métal mais ricocha dessus en tomba à terre. Sophie tira une seconde fois, la plus sérieuse du monde. Il y eut un deuxième impacte mais le bras n’avait toujours rien. Les militaires la regardaient, étonnés. Devenait-elle bête parce que sa vie était menacée ? le terroriste semblait s’amuser.

- Tu as finit de jour, petite souris ?

- Ouais, répondit effrontément Sophie.

- Très bien. Alors allons-y maintenant.

Le poing gros comme une assiette du terroriste cueillit Sophie au ventre et elle se plia en deux sous l’impact, le souffle coupé. Au bruit sinistre qu’elle entendu elle venait de perdre quelques côtes.

- Mince, dit-elle en s’effondrant, je n’ai même pas eu le temps de trancher les liens… elle s’évanouit complètement dans les bras du terroriste.

- Merde, jura Havoc.

- Vous pouvez le dire en effet, répondit le terroriste en mettant le corps inerte de Sophie sur son épaule. Les souris sont inutiles, tout le monde devrait le savoir maintenant…

Il sortit de la salle mort de rire.





Personne ne s’opposa à son passage, les dix personnes qui restaient avaient été neutralisées et faite prisonnières. Seule une leur avait échappé, un des militaires habillés en civil. Lorsqu’il l’apprit la bonne humeur quitta le leader, cet homme leur avait échappé deux fois, cela devenait lassant. Cependant des gardes étaient remonté surveiller les otages, ils n’avaient donc rien à craindre. Arrivé sur le pas de la porte il descendit la fille de son épaule et la fit tenir debout tant bien que mal. Il posa le bout d’un revolver contre sa tempe et attendit le silence.

- Vous avez perdu les gars, faites ce qu’on vous demandera et nous libérerons les otages.

L’officier qui s’avança devant lui était un homme âgé d’une vingtaine d’année, aux cheveux noirs pas trop courts. Il semblait sûr de lui et marchait avec assurance. Lorsqu’il planta son regard noir dans les yeux du leader, celui-ci retient un frisson. Il ne put s’empêcher de trouver qu’il y avait un air de famille entre cet officier et la fille qu’il tenait dans les bras.

- D’habitude on se présente avant de commencer des négociations, dit l’officier d’une voix posé. Je suis le colonel Mustang.

- Ouais, je te connais, je suis un ancien militaire. Mais vous ne m’aurez pas comme ça, je sais que vous essayé de gagner du temps.

- Pourquoi gagnerez ton du temps ? demanda Roy en croisant les bras, un air narquois sur le visage, les seuls soldats qu’on a pu vous envoyer pour régler le problème étaient ses jeunes recrues, vous pensez vraiment qu’on aurait mit leur jeu si on avait pu avoir d’autres troupes ?

- Qui sait ce que l’armée est capable de faire, répondit en souriant fièrement le leader.

- A cette attitude je soupçonne que vous êtes la cause de toutes ces explosions qui ont paralysé la police et les plupart des militaires restant ?

- Magnifique diversion n’est-ce pas ?

- Mmm…La lèvre de militaire se releva, un tic montrant sa colère. Qu’attendais Mustang pour faire quelque chose ? Qu’y avait-il qui pouvait clocher ? il observa attentivement le colonel lorsqu’il entendit quelque chose tomber par terre. Des cartouches en plastiques ? c’est alors qu’il s’aperçut que son otage bougeait. Elle avait ouvert le réservoir de l’arme est l’avait vidé à ses pieds.