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Le rendez-vous des Micropatrologues.
 
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 Si je pouvais...

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Wensaïlie
Elfes
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Wensaïlie


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Date d'inscription : 17/04/2007

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MessageSujet: Si je pouvais...   Si je pouvais... Icon_minitimeLun 7 Mai - 12:28

Si je pouvais, j’aurais essayait :


I/ A Cannes


Tapis rouges, flashs aveuglants, une grande défaite : c’est tout ce que j’en ai retenue.
Je suis arrivée trois jours à l’avance pour observer les lieux. Et le jour J j’étais enfin prête. J’avais observée les cérémonies des années précédentes en boucle mais je n’avais trouvée aucune faille qui me permettrait d’accomplir ma Tâche. Alors j’ai décidée de faire comme dans les films : utiliser les négociations musclées.
J’avais observée les costumes des serveurs depuis un immeuble grâce à des jumelles. J’avais pris des photos et je m’étais ensuite rendue chez un couturier renommé qui m’avait créé un costume identique en deux tant trois mouvements.
Le soir après m’être et habillée et coiffée et maquillée -à mon grand désespoir, je me préparais commettre l’irréparable. Je garais ma voiture dans une petite rue où se trouvait une vieille porte de service qui donnait directement accès aux cuisines. Je m’y attendais mais je fus tout de même un peu surprise de trouver postés devant la porte de laiton gris deux gorilles en armure.
Comme dans les films, c’était ma devise du moment. J’avais, grâce à une photo que j’avais prise la veille, fabriquée une fausse carte de service au nom d’une certaine Elizabeth Winter. Je passais calmement devant les deux gorilles, je n’avais rien, mais alors vraiment rien à me reprocher. Je montrais au premier gorille ma fausse carte au nom d’Elizabeth, ils parurent suspicieux. Ils la regardèrent sous toutes les coutures, la passèrent aux rayons X et lui firent subir bien d’autres examens. Heureusement j’y avais pensée et avant de venir j’avais contactée un petit géni de l’informatique de ma connaissance qui avait accepté de m’aider. Il avait transformait ma simple machination en une vraie carte de service, mais pas trop parfaite tout de même car le mieux et l’ennemie du bien.
Le plus gros des deux gorilles me demanda :
- « Vu votre nom, je suppose que vous connaissez le mot de passe ?
Mot de passe ? je rougis. Voilà bien une chose que je n’avait pas prévue. Je n’avais jamais entendu parlé d’un mot de passe pour rentrer dans des cuisines, même celles de Cannes ! heureusement que ce gorille paraissait avoir était engagé plus pour sa taille qu’autre chose.
- « Hum, je m’éclaircis la gorge, Ophélie, Ophélie Winter »
le deuxième gorille acquiesça et ils me laissèrent entrer dans les cuisines.
Il y avait des plats partout : ici de la soupe de topinambours au foi gras, là du caviar,
maintenant du gigot d’agneau ; une étagère était remplie d’épice de tous les pays : de l’ail d’Ours côtoyait l’ail sauvage et l’ail d’Espagne, une étagère était remplie de poivre noir, blanc, gris, en gros grain, moulut, plus ou moins fin, puis suivait le cumin, le persile, le cerfeuil, le paprika…
Je ma fraya facilement un espace pour atteindre l’autre porte. Au passage j’attrapais un plateau remplit de flûte de champagne. J’avais tout parfaitement chronométré : en ce moment même les people arrivaient. J’entrais dans la salle pleine de fumée de cigarette ; cigarettes enveloppées dans du papier, papier fait avec des arbres. Je fit une grimace, mais je devais rester concentrée. Je fus à peine sortie des cuisine qu’un homme bien habillé s’avança vers moi et me prit deux coupes. Il en tendit une à sa femme et me chuchota :
- « Je suppose que vous êtes nouvelle, je ne vous ais encore jamais vue ici.C’est étrange, je ne me souviens pas de vous avoir engagée…
- Monsieur voit tellement de monde…
Je rougis mais personne ne s’en aperçu grâce à mon fond de teint. Sauvée par du fond de teint§ je ne l’aurais jamais imaginé – mais je l’admets, bien qu’à contre cœur, il m’a bel et bien aidé.
- « Retournez dans les cuisines, je ne veut que des serveurs et du personnel expérimenté sur le terrain. »
Je me sentis bouillir d’indignation, mais je regagna tout de même les cuisines docilement. Les services de sécurité étaient paranos, aussi ils me fouillèrent largement avant de bien vouloir me laisser entrer dans les cuisines. Heureusement qu’encore une fois j’avais prévue se retournement de situation. Sous l’œil attentif des deux gorilles j’alla chercher un East-Pack vert clair dans ma voiture. Et bien sûr, quand je voulut retourner dans les cuisines, ils le fouillèrent. J’eu du mal à leur faire avaler mon excuse mais comme une tenue de soirée n’a jamais fait de mal à personne ils furent bien obligeaient de me laisser passer. Discrètement, afin que personne ne me voit, je me dirigea vers les toilettes pour pouvoir me changer tranquillement. J’empruntais d’abord un couloir désert qui contournait le hall de réception pour aboutir en bas des escaliers qui conduisaient dans les étages. Je gravis ensuite les escaliers, sans rencontrer personne à par un journaliste qui ne fit pas attention à moi. Il eut tort. Il allait avoir une mauvaise surprise. Même les toilettes étaient luxurieuses, je fis de nouveau la grimace en pensant à tout cet argent gaspillé inutilement. Je m’enferma dans une cabine pour m’y changer.
J’en ressortis deux minutes plus tard en portant une élégante robe bleue nuit piquetée de perles et de paillettes qui m’était très saillante. C’était une antiquité que j’avais dénichée au fond d’un grenier, cela ne m’empêchait pas d’apprécier cette robe. Je redescendis da ns la salle de réception, mais cet fois-ci en tant qu’en invitée. Il ne me restait plus maintenant qu’à avoir l’air naturel et attendre qu’Il vienne.
Je ne parlais à personne, observant tout le monde et reconnaissant deux ou trois personnes ici ou la.
J’observais avec dégoût ces panels de journalistes attachés aux pieds des stars dédaigneuses . Troisième grimace de la soirée. Il y avait des endroit plus utiles pour des journalistes : peut être plus dangereux, moins beaux, surtout moins riche, mais plus dans le besoin de tels personnes que ces Messieurs Dames en or.
Quant aux stars, la politesse et la beauté étaient de mise, tous les arts et toutes les langues se mélangeaient. Des « Madames je vous admire pou votre dernière collection », « je n’ai pas aimée votre dernier album, sauf la chanson trois, celle dans laquelle vous chantez avec un enfant contre le racisme… » « Miss, your new book is very good ! my daughter find it super, she said ‘’it is the better of the collection !’’ » fusaient de toutes parts, me faisant tourner la tête comme dans une toupie. Une femme rondelette qui se promenait au milieu de se beau monde avait l’air d’être une écrivain extrêmement connue, mais il me fut impossible de mettre un nom sur sa tête.
-« Je ne vous avez encore jamais vue, me dit quelqu’un derrière moi. Pourtant cela fait longtemps que je viens maintenant. »
Je sursautais, qui osait m’interrompre dans ma rêverie ? Je me retourna pour me trouver face à un homme avec des cheveux mi-longs et teints en noir. Il étaient plaqués sur sa tête avec du gel –qui sentait très mauvais- et son costar brillait presque d’une lueur aveuglante –il avait dû coûter une jolie fortune. Une fortune qui aurait pu servir à autre chose ; une fortune qui aurait pu sauver des vies. Je cessais de le dévisager et le saluais poliment. Cet homme me rappelait quelqu’un, quelqu’un de très connu, mais encore une fois impossible de mettre un nom sur sa tête.
- « What’s your name ? me demanda-t-il.
- Euh… …
- Oh Yes, j’ai lu votre dernier livre, hum, il réfléchit au titre de mon livre quelque temps puis dit, je l’ai beaucoup aimé.
- Hypocrite ! !
Il continua de blablater tout seul, je ne l’écoutais déjà plus . Toutes ces démonstrations de richesses inutiles me donnaient mal au cœur. Tout cet argent gaspillé ! Et ces gens qui se promenaient impunément dans ces habits d’apparats me révoltaient. Cette fois-ci mon fond de teint ne me sauva pas.
- « Miss ? Sorry but, vous avez l’air mal ? Aren’t you ?
- Euh, non non », répondis-je les yeux dans le vide.
- « I think that vous n’avez pas l’habitude des bains de foule like this ! »
Il m’emmena à moitié contre mon grés dans un salon richement décoré du deuxième étage. Je fis un haut-le-cœur.
- « My god ! C’est donc aux toilettes qu’il nous faut aller ?
- No ! Non, it’s good, euh…je crois que je suis allergique au luxe.
- What ! Jamais entendus parler de ça ! est ce une expression idiomatique ? No ?
- Non ! mais…c’est pas grave, laissez moi s’il vous plaît.
- Mmh, OK, but if you need help, call me !
- Yes ! Yes… »

Je fit ma quatrième grimace de la soirée, cet homme puait le parfum Hugo Boss. Ces gestes respiraient l’argent coulant à flot. Je n’osais pas respirer tant son odeur écœurante était encore présente. Je jetais un coup d’œil à ma montre -qui ne valait rien à côté de sa Rolex vombrissante. Il était vingt deux heures. La salle de la cérémonie ouvrait ses portes. Et Il arrivait à grand pas. Je descendis les marches d’un pas hésitant, une boule de stress dans la gorge. Dans le hall toutes les stars rentraient déjà dans la salle de cérémonie. L’homme qui m’avait emmenée là haut me vit, il m’attendit au pied des escaliers.
- «Are you OK ?
J’acquiesça distraitement en le suivant dans la salle de cérémonie. Je fus immédiatement reprise de nausée. Les murs aux décorations dorées, les rideaux rouges en satin et les chaises rembourrées me donnaient mal à la tête.
- « Hey, girl ? Are you OK ? you’re not ?
- Oh ça va hein ! laissez moi tranquille ! »

Je m’éloigna à grand pas. Il semblait l’avoir mal prit, tant pis. De toutes manières, tous ici présent étaient bon à mépriser, moi aussi sûrement. Mais Il approchait, ce n’était pas le moment de flancher maintenant que tout le monde était assis. Le voilà, Il était là, enfin. Je ne m’était pas assise, je restais debout devant la scène, j’attendais. Plus que quelque secondes…
La lumière s’éteignit, plongeant la salle dans la pénombre. A cause de ma robe, j’eu du mal à monter, mais quand la lumière se ralluma au dessus du pupitre, je m’y trouvais en dessous aussi, un peu échevelée, mais entière. Des chuchotements fusèrent dans toutes la salle.
- « What ? » entendis-je crier mon bonhomme anglais.
Comme je l’ais dit précédemment la sécurité était parano. Aussi tous les gardes du corps, et tralala sortirent des pistolets plus ou moins sophistiqués de leur holster quand je fus inondée par la lumière.
- « Non, no, attendez !, suppliais-je.
- Mlle, que faites-vous là ? demanda le présentateur connu, mais dont je ne ma souvenais plus du nom bien sûr, et a qui j’avais volée l’entrée.
- Attendez, laissez moi parler, je n’en ais pas pour longtemps.
- Je –il porta sa main à son oreille, sans doute que son oreillette ultra perfectionnée était en train de lui parler mais qu’il y avait trop d’interférences dans l’air. Bon, très bien, mais faites vite !
Inespéré ! c’était la seule partie de mon plan qui reposait sur la chance, et celle-ci semblait être avec moi. Il était enfin vraiment là. Le Moment était arrivé, et je l’avais saisi a pleines mains.
- « Mmes et Messieurs, je n’en ai pas pour longtemps, écoutez moi je vous en supplie.
A la vitesse à laquelle nous polluons, vous ne pensez qu’à recevoir des prix flattant votre ego ? heureusement que nous avons vus, nous les Pays Industrialisées et Développés nos erreurs et que les Pays en Développement ne les ont pas perpétuées ! alors au lieu de nous apercevoir de nos erreurs après les avoir commises, pourquoi ne pas s’en apercevoir maintenant que nous sommes en train de recommencer à en faire ? avant qu’il ne soit vraiment trop tard ?
Arrêtons de couper les arbres de nos forêts ! Nous savons tous que cela nous mènera à notre perte, nous le disons tous les jours, pourquoi n’agissons nous pas ?
Bien sûr vous avez de meuble en bois, oui des gens ont besoin de bois pour vivre, mais on peut réduire ce défrichage. Les gens usant du bois pour leurs besoins élémentaires ne représentent qu’un pourcentage moindre par apport à nous ! il faut savoir s’arrêter un jour, je pense que les marchands ont assez de meubles et de feuilles en réserve pour les quatre années à venir, alors au lieu de couper les arbres, plantons en plutôt !
Vous, vous qui êtes influents, vous qui êtes connus, vous qui êtes Dieux, vous dont la parole est évangile, pourquoi ne faites vous rien ? des milliards de gens n’attendent qu’un geste de vous pour agir ! certains de vous se charges déjà de résoudre quelques problèmes, mais n’y en a-t-il pas des plus urgent, même à long terme ? je ne dis pas qu’il faut arrêter de porter secours aux gens en difficultés, je ne dis pas qu’il ne faut plus soigner enfants et adultes malades, je ne dis pas qu’il ne faut pas régler les problèmes sociaux de la France, mais pourrons nous vraiment vivres dans la joie, dans la gaieté, sans l’ombre d’un remord lorsque nous saurons que nos enfants ne pourrons plus respirer ? lorsque nous saurons que nous sommes la dernière génération d’hommes à vivre sur terre ?
C’est à vous d’agir, et vous auditeurs, c’est à VOUS d’agir maintenant, moi j’ai déjà fait tout ce que je pouvais ! !Ecoutez cet appelle désespérer d’une simple humaine, et de bien d’autre, et aidez les ! »

Le reste de ma soirée est un peu floue, je vois des gardes me saisir, des gens réfléchirent, certains hurlant leurs indignation, leur propos prouvant leur ignorance et leur indifférence. J’ai finie au commissariat, je crois, puis j’ai étais jugée quelques mois plus tard et accusée d’avoir troublée une cérémonie officielle, faussée des papiers officielles et troublée le calme d’un lieu publique, qui restait tout de même très privé à mon goût. J’airais préférée être condamnée pour « ameute publique et tentative de semer le panique » ou encore « alarmiste professionnelle ».

J’aurais essayée.
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MessageSujet: Re: Si je pouvais...   Si je pouvais... Icon_minitimeMer 9 Mai - 11:06

AFA...API : ah ah ah ah !!! Laughing

Furia : fait pas gaffe ! t'as bien fait d'essayer ! Wink
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Wensaïlie
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MessageSujet: Re: Si je pouvais...   Si je pouvais... Icon_minitimeLun 21 Mai - 16:55

Suspect silent Like a Star @ heaven moi au moins j'ai fait quelque chose:o
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MessageSujet: Re: Si je pouvais...   Si je pouvais... Icon_minitime

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