sans titre

Silence imbécile arrachant le flambeau
D'un noir d'ébène, noir de peau
Dans la nuit qui s'abstient de sourire
Au soleil qui lui tourne le dos.

Silence pantomine arrachant le radeau
D'un noir d'encre séchée mais ancré dans leur peau
Vers une aurore d'exil aux ardeurs assassines
Brûlures au coeur, charmeur, l'El Dorado.

Violences anonymes écumant sous les flots
Coulent l'encre et le sang sous un soleil nouveau
Tout d'or et de vermeil, richesses anodines
Au étoiles d'ébène qui leur tourne le dos.

j'ai laissé coulé les mots en m'occupant plus des émotions que du sens. C'est assez différent de ce que j'avais l'habitude d'écrire. J'aime de plus en plus ces poèmes qu'on intermprète comme on veut, comme on peut, auxquels on peut découvrir je ne sais combien de significations dont aucune n'est moins juste qu'une autre.

J'aime bien, il y a juste les

Silence pantomine arrachant le radeau

qui me gêne ( je trouve que pantomine ça ne va pas très bien).

mais moi je l'aime bien.