Il s'ennuyait devant son ordinateur.

bon ben voilà, je m'ennuyais devant mon ordi en attendant un mail. J'écris rarement sur un coup de tête, mais là, ça m'a pris. J'ai un peu de mal à me rendre compte de ce que ça donne...


Il s'ennuyait devant son ordinateur. Personne sur msn, aucune envie de jouer à ces jeux qui lui usaient les yeux, et qui le faisaient passer à ses propres yeux pour un fan de l'ordinateur, l'un de ceux qui oublient les plaisirs simples de la vie dans des mondes virtuels. Lui, ses mondes virtuels, il les préféraient dans des livres ou, mieux encore, simplement dans son imagination. Il ne savait pas pourquoi mais il était profondément convaincu qu'il y avait quelque chose de noble à cela, à user des mots plus que de l'informatique, à rêver plutôt qu'a chatter. Et il s'ennuyait pourtant devant cet ordinateur. Pourquoi ne lisait-il pas ? Pourquoi ne rêvait-il pas ?
En vérité, il attendait un mail qui ne venait pas, un message d'Amour qui chaque fois le transportait dans des mondes encore inconnus. C'était peut-être un peu hypocrite de sa part de préférer les mails aux lettres pour écrire à celle qu'il Aimait de tout son coeur, quand il cherchait lui même à écrire à la plume, quand il persévérait toujours à préférer les livres aux machines. Mais il faut l'avouer, les mails avaient l'avantage de vous permettre d'exprimer vos sentiments. Quand, comme le jeune homme qui s'ennuyait devant cet ordinateur, vos sentiments ne cessent de changer, si imprévisiblement que les volutes de fumée d'un café chaud, il faut bien avouer que décrire un immense tristesse que l'autre lira dans un moment qui sera en fait pour vous une joie intense n'est guère pratique, ni agréable. Alors il s'ennuyait devant cet ordinateur. Il savait que cette peine ne lui était infligée que par sa propre impatience, que par son insistance à vouloir attendre le mail, et pourtant il ne pouvait s'empêcher de rager intérieurement contre un quelconque destin ou on ne sait quelle force supérieure qui empêchait sûrement le mail d'arriver quand il l'avait désiré.
Vaincu finalement par le temps et la lassitude, il ouvrit un petit jeu divertissant pour faire passer le temps, tout en se maudissant intérieurement de jouer à l'ordinateur à cette heure avancée de la soirée. Une petite voix lui soufflait qu'il aspirait à quelque chose d'autre, que jouer à ce jeu n'était pour lui qu'une perte de temps qui le ramolissait et l'éloignait du chemin qu'il aurait voulu suivre.
Saleté de voix, silence ! Cesse de m'importuner. Mais la voix a beau être étouffée, lui, il sait qu'elle est là, elle a beau être prisonnière, il sait qu'elle est innocente. Alors il décide de lui prêter l'oreille, d'écouter un peu ce qu'elle aurait à dire, dans l'espoir que cela puisse lui faire un peu de bien, ou que cela lui ôte au moins cet étrange sentiment que le harcelait depuis qu'il avait ouvert ce jeu.
Alors elle lui dit « tu as envie de créer. De raconter. A quoi bon te morfondre et faire semblant de t'amuser ? Tu es plus que ça, tu peux rêver, imaginer, plutôt que de simplement réagir à ces images qui bougent. Tu peux créer toi même tes mondes, tes histoires et tes contraintes, tu le sais. Arrête ce jeu idiot qui humilie cette envie de créer, et amuse toi. Invente, raconte, imagine, dessine, façonne, CREE ! ».
Il savait que la voix touchait droit au but. Tout à coup il lui prenait une envie folle de s'oublier dans l'art. Raconte, lui avait dit la voix. Raconte. Alors il ferma son jeu, il ouvrit un traitement de texte, et il repris le bon chemin : il commença ainsi son texte, le premier qu'il écrivait par par plaisir: « il s'ennuyait devant son ordinateur ». Au fur et à mesure que les mots lui venaient, il se sentait soulagé ; et d'autres idées lui venaient en masse, des perspectives d'écritures, d'histoires qui naissaient et se bousculaient dans sa tête, et chacune il voulait les écrire, les rêver, les raconter. Il se rendit compte alors de la fadeur du temps qu'il aurait pu passer à jouer à ce jeu si plat, comparé à ce sentiment magique et amical qu'il ressentait en alignant sur le papier quelques mots, banals, mais qu'il prenait plaisir à faire chanter.



Il se dit que dans le jeu de la vie, il avait au moins passé trois niveaux, et en à peine une heure. Il ouvrit sa boite mail, le message était là. Belle soirée que celle-là...

Je pense qu'il y a des fois où mes tournures de phrases sont un peu bizarres, mais je crois que ça me plait...

J'aime bien

J'aime beaucoup également ... même si je trouve certaines phrases interminables, comme celle là : "Quand, comme le jeune homme qui s'ennuyait devant cet ordinateur, vos sentiments ne cessent de changer, si imprévisiblement que les volutes de fumée d'un café chaud, il faut bien avouer que décrire un immense tristesse que l'autre lira dans un moment qui sera en fait pour vous une joie intense n'est guère pratique, ni agréable." ou celle là : "Il savait que cette peine ne lui était infligée que par sa propre impatience, que par son insistance à vouloir attendre le mail, et pourtant il ne pouvait s'empêcher de rager intérieurement contre un quelconque destin ou on ne sait quelle force supérieure qui empêchait sûrement le mail d'arriver quand il l'avait désiré."

Enfin, c'est peut être moi aussi mais j'ai pas l'habitude de lire des phrases très longues ^^'

Sinon, c'est vraiment bien =)

oui, je sais que j'ai tendance à faire des phrases un peu longues, chaque fois que je me relis il faut que j'en raccourcisse. Et là je ne m'étais pas relu, donc ça ne m'étonne pas. Merci de me le faire remarquer.

Sympa!! (quel joli coeur quand même ^^).
tu comprends à présent pourquoi je suis H24 sur mon ordi à écrire!! moi j'ai se sentiment tout le temps (au grand damne de mes profs parce que je leur fait du coup des réponses à rallonge)

Joli texte =) j'aime bien.

Ange : merci !
Wen : mouais...

t'a l'air vachement convaincu...

mouais...

*je déteste ça...*