Ma vie

Ma vie

Je contemple les plaines de mon existence
Je regarde en arrière mais pourtant j'avance
Les herbes folles qui dansent et ma vie qui défile
Les joies et les peines de mon enfance tranquille

Et je vais de l'avant,
C'est ma vie,
C'est mon monde
Mes chemins et mes lois.

Je croise mes pensées, joyeuses ou enterrées
Une amitié perdue qui se balade en ville
La haine qui nettoie les trottoirs
Et vole les badauds
Et Madame compassion, fauchée,
Car elle a tout donné...
Et les fleurs poussent au milieu du goudron,
Dans ma vie,
Dans mon monde
Les ruisseaux chantent au pied des buissons
Bien sûr, il y a la pollution,
Les zones d'ombre que j'aperçois
Mais c'est du passé tout ça,
Et des fous plein les rues
Qui chantent à tue-tête
Des pianos qui s'envolent
Des rêves qui conversent
Ma vie a drôle d'allure,

Et j'avance, sur ce sentier que j'ai moi même tracé,
Et quand j'en ai assez de le suivre
Du haut de la colline je m'allonge et je roule ,
Et qu'importe l'ancien, voici un nouveau chemin.

Une intuition gentille
Qui me prend par la main
Et le soleil brille
D'un amour éphémère
Qui me pousse en avant
J'escalade les murs, je coupe les ronces
Qui m'empêchent d'avancer
Et tant pis si ça ne leur plait pas,
Car c'est moi,
C'est mon monde,
C'est ma vie.

Une tristesse passagère
Qui mendie dans son coin
On lui lance des pierres
Et elle meurt de de faim.
Mais je lui tends la main,
Je la relève, je lui dis « viens »
Et ensemble on parcourt les frontières,
Les autres, allègres, nous montrent le chemin.
Et moi je ne suis rien
Au milieu de mon monde
Au milieu de ma vie
Je me laisse entraîner
Par des milliers de bras
Qui sont un peu de moi.
Et qui sait où cela nous mènera
Mais peu importe,
On avancera.