C'est assez effrayant un cycle de ce genre
!!
Mais bon, tout sujet s'approchant de près ou de loin à la mort et surtout sur le droit de mourir sont assez délicats à traiter.
Si cela doit faire l'objet d'une loi, ce serait très compliqué à mettre en place étant donné que c'est surtout du "cas par cas" : Vincent Imbert, l'exemple le plus frappant, l'homme (dont j'ai oublié le nom) dont on tourna une filmographie nommée
Le scaphandre et le papillon, ou encore cette dame souffrant d'une tumeur déformant progressivement son visage.
Après vient l'obstacle insurmontable du Serment d'Hippocrate (cf : http://www.chu-rouen.fr/documed/serment.html ) qui mettrait en défaut les pratiques du médecin.
Voilà une ébauche pour les "contre".
Et une ébauche pour les "pour" : dans le cas où une personne est consciente, et qu'elle souffre et qu'elle est en mesure de communiquer son mal-être, si elle choisit de mourir c'est comme un suicide où normalement personne n'aurait son mot à dire car la personne à la faculté de choisir et la volonté de mourir, bien entendu je mets tout ceci au conditionnel.
Cela va peut-être vous paraître aberrant mais, dans la médecine animal, on euthanasie pour abréger les souffrances, certaines personnes dans des cas extrêmes mettent cet arguments en avant : pourquoi ne pas transposer cette règle aux hommes? Tout simplement parce que les médecins ne peuvent se résoudre à donner la mort et ils gardent toujours foi en la science. Le risque aussi dans une démocratisation de l'euthanasie humaine serait une perte de contrôle, et sans doute, des morts en plus qui peuvent être évités.
Mais une fois encore, le droit de mourir est du cas par cas.
J'ai essayé de rester neutre et de poser le "pour" et le "contre". Je dois dire que je reste assez hésitante sur une possible réponse.