Le temps des rêves Le rendez-vous des Micropatrologues. |
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| Débuts d'histoires | |
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philanna24 AFAFAPI
Nombre de messages : 752 Date d'inscription : 30/04/2007
| Sujet: Débuts d'histoires Lun 2 Juin - 18:38 | |
| Vous m'avez devant vous, moi, la fière et désesérée Philanna24, qui ne sait rien faire d'autre que d'écrire des débuts d'histoires, sans avant le courage de les continuer.............................. voilà donc, quelque chose écrit aujourd'hui en une heure de perm que j'ai passé à m'ennuyer :
Pluie
C’était une nuit pluvieuse, comme chaque nuit en cette période de l’année. La lumière émise par l’ampoule malade des réverbères se reflétait brillement sur le parterre froid et mouillé de la rue, alors carrelée de marbre blanc. Tout était calme. Pas un chien pour hurler à la lune, pas une chouette pour hululer son infortune. Rien. Seul dominait le silence bourdonnant de l’eau tombante, s’égouttant lentement des gouttières et coulant le long du caniveau devenu propre à force de pluie. Vraiment, rien. Au fond, caché derrière l’épaisse toile de liquide incolore, se dressait une grille. Fière, sombre et raide, elle semblait vouloir éloigner les curieux et y réussissait plutôt bien. Sur le portail, un énorme cadenas argent terne clinquait au même temps que les rafales ; dansant, avec sa chaîne, au rythme du vent et grinçant d’un air menaçant contre quiconque songerait à s’approcher davantage. Ce portail, ainsi que ses chaînes rouillées, n’avaient dut être ouvert depuis un certain temps aux vues de la mousse verdoyante que s’y accumulait. Un instant, le déluge sembla se calmer, laissant apparaître au loin, bel et bien protégé par ces remparts piquants, une vieille bâtisse. Personne n’en sortait, personne n’y entrait. Même les quelques chats téméraires pourchassant les souris n’osaient pas s’aventurer au-delà de la grille d’entrée. Le bâtiment était d’apparence respectable, bien qu’à l’allure effrayante. Sur les pierres blanc sale qui formaient ses murs, sillonnaient de profondes fissures, laissant douter de la solidité du bâtiment. Plus haut, des plantes grimpantes aux épines acérées tentaient négligemment de s’introduire à l’intérieur des crevasses pour atteindre le cœur de la bâtisse. Accrochée au dessus de la grande porte en bois sombre du bâtiment s’étalait une pancarte, pendant sur l’unique clou restant. Elle affichait en toutes lettres : ORPHELINAT.
(PS : après lecture de ce texte, ma mère m'a dit "il y a une énorme incohérence : il fait nuit et il pleut des trombes, comment peux-tu donc voir la mousse sur la chaîne de la grille ?" ...... ma réponse : JE SUIS OMNISCIENTE !!!! ......... no comment....................... )
Dernière édition par philanna24 le Mar 3 Juin - 15:54, édité 1 fois | |
| | | Wensaïlie Elfes
Nombre de messages : 2710 Age : 32 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Débuts d'histoires Lun 2 Juin - 18:55 | |
| (la réponse du savant: les lampadaires sa sert à éclairer la voie public...) ouais j'aime bien... juste un peu trop descriptif pour moi, mais c'est début d'histoire... en voilà un que j'ai fait en ECJS. Seule. Elle était toujours seule. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit. Mais depuis quelques semaines elle ne l’est plus. Car maintenant je suis avec elle. Elle s’appelle Alice. Nom banal, fille pas banale. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais dès le premier jour, dès que je l’ai vue, je l’ai tout de suite admirée. Habillée simplement d’une jean bleu clair et d’une chemiser d’un bleu plus pastel, les bras à moitié découverts, elle est entrait dans la cours du lycée comme si elle entrait dans une ambassade. Calme, comme toujours. Elle semblait connaître le lycée comme un ami, et le considéré comme sa propre maison. Ses cheveux noirs et fins étaient relevé à la va vite sur sa nuque, mais de manière très artistique. Une ou deux mèches étaient devant son front. En reg ardant rapidement dans la cours, je vis que je n’étais pas la seule à la reluquer. De toute évidence elle était célèbre et respectée, mais pas comme une Bombe, plutôt comme une Sage. Mon amie me rappela à l’ordre et je tournais la tête vers elle, pour reprendre le fil de la discussion. Deux minutes je tournais à nouveau la tête vers la cours pleine des nouveaux secondes, comme nous, des premières et des terminales. A mon grand regret, la vision avait disparue. 1 Premier cours, avec le prof principal comme d’habitude. Il s’agissait d’un prof de math, qui avait l’air d’air plutôt asthmatique et deux de tension. Avec un soupir je m’asseyais au premier rang, comme à mon habitude. Je n’étais pas mauvaise élève, mais je ne serais sûrement pas non plus la première de la classe. J’avais pour habitude de me retrouver en bonne seconde, et cela ne me gêné pas le moins du monde. Le prof prit tout son tant pour tracer un tableau avec une craie, prenant grand soin de faire des angles droits avec son équerre et des lignes bien parallèles avec sa règle. Comme il ne disait rien, nous nous mîmes à bavarder, d’abord silencieusement, puis le bruit enfla et prit tant d’ampleur que les autres jouaient presque à qui crierait le plus fort. Comme j’étais seule, les autres ayant déserté le premier rang, je me retournais pour voir si je reconnaissais des têtes. Deux de mes voisins de derrière me sourire, visiblement nous venions du même endroit. Je leur répondis galamment, je n’avais pas besoin d’ennemie, et nous nous engageâmes dans une discussion animée sur notre ancien collège. Les deux garçons, Laurent et Fabien, avaient été dans la même classe de la petite section à la seconde, et apparemment je les avais croisés en cinquième. Comme j’allais sortir une bonne blague, j’entendis soudain un énorme bruit qui me fit sursauter. - Voyez vous retourner Mlle, m’intima le professeur d’une voix claire et forte. Je me retourner comme un robot, peut habituée à être rabrouée par un prof. Il me toisa deux longues minutes pendant lesquelles mes petits camarades continuaient à parler et à se comporter comme des sauvages. Je laissais mes yeux fixés sous son nez, juste sous les siens. C’était une sorte de compromis : je ne le regardais pas dans les yeux, mais je ne les baissais pas non plus. - Silence ! hurla le prof d’une voix qui aurait fait pâlir les crieurs du marché. Quelques chaises raclèrent le sol, un rire fut réprimé, et finalement le calme tomba sur la classe. - Bien, dit le prof en souriant, je m’appelle Mr Mélouin, je suis votre professeur principal, et je serais votre professeur de math pour l’année. Ecoutez moi ! s’exclama-t-il en tapant avec la règle jaune le tableau noir pour faire taire les nouveaux bavards. Je vais écrire votre emploi du temps dans ce tableau, vous allez le recopier. Le premier qui bavarde prendra la porte, vous avez dix minutes. Sur ce il se mit à recopier au tableau sa fiche sur laquelle se trouvait notre futur emploi du temps. Il mit cinq minutes à remplir toutes les cases, et au bout de dix il effaça le tableau sans prendre en compte les plaintes. Tout de suite après il commença son cours sans autre préambule. Catastrophe. On était tombé sur un sadique pur et dur. Il commença tout de suite le programme de seconde, un truc incompréhensible, et à la moindre question il rembarrait l’élève en répondant « Il ne faut pas comprendre il faut apprendre. Apprenez par cœur, point barre. », phrases qui nous suivraient toute notre vie, hélas. je le continuerais un jour je finis mes histoires moi ^^ | |
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