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 La Quête Eternae

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MessageSujet: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:19

écrit par ( ne pas regarder le spoiler si vous pouvez vous en passer)
Spoiler:
pourrait être publié, ainsi que la suite.

Livre 1 : la peur





- « L’Oracle a été perdue au milieu de nul part, personne ne sait où la trouver…seules les pierres de pouvoirs le diront à l’Élue…Mais aucune espèce entière ne pourra toucher l’oracle Eter. Nombreux sont ceux qui tenteront la Quête Eternae, mais aucun ne reviendra. Aucun ne sera près à affronter la Quête car aucun ne sera l’Élue », ainsi parla l’Oracle avant d’être perdue.

- « Maintenant Monehlle, princesse et dernière chef résistant du camp des Alliés, est la dernière personne pouvant et devant aller chercher l’Oracle, mais elle ne le sait pas encore. Voyez Amigaël, dernière citée alliée libre, assiégée depuis deux jours, la citée d’argent ne tiendra plus très longtemps…Le dernier espoir des peuples libres réside en leur princesse Monehlle. Sa tâche est vaine, elle le sait, mais elle se battra jusqu’au bout » ainsi parla Ewarlöng, sage Micmac résidant à Carlong.



Johan, démon du neuvième cercle, sur douze, se matérialisa devant une table pleine de cartes où Monehlle était restée pendant tout le siège. Elle avait des cernes sous les yeux et était exténuée. Johan l’admirait beaucoup, elle avait à peine dix huit ans et pourtant elle dirigeait les hommes avec une aisance de vétérans. Cela faisait maintenant deux mois que sa mère était morte et qu’elle avait accédée au trône, même si tout le monde continuait de l’appeler Princesse.

- Monehlle, ils envois les Dragons !

- Manquait plus que ça ! Combien sont ils ?

- Une douzaine, plus trois avec des arbalètes à longue portée et deux magicien.

- Et nous ? On est combien ?

- Environ milles hommes, dont trois cent lanciers, vingt archers, quatre cavalier ; le reste c’est de l’infanterie.

- C’est peine perdue ! Pff !

- Johan, reprit la Princesse après un long moment de réflexion, emmène les cinq enfants que je t’ai montrée hier dans les grottes. Puis va-t-en. Tu pars. Mais je veux qu’ils arrivent sain et sauf, c’est clair ?

- Limpide, répondit le démon dans un pseudo garde à vous en s’envolant. Mais vous ? Je ne vous protège pas ?

- Fait ce que je t’ai dit !

- C’est juste que mes autres maîtres voulaient toujours sauver leur vie d’abord…

- Je ne suis pas les autres, répliqua Monehlle en colère, dépêches toi !!

- Bien, bien…

Monehlle regarda le démon s’envoler avec un pincement au cœur.

- Dragons !!!S’égosilla un soldat en les pointant du doigts.

- Tous aux catapultes, ordonna Monehlle, archers en position ! Ordre de tirer à volonté lorsqu’ils seront à portée de vos tirs !! Vingt soldats de plus au front nord-est et trente à la porte. Murez la sorite avec deux de vos hommes caporal, murmura-t- elle à un bonhomme rondouillard qui s’approchait.

Un rugissement suivit d’une demi-douzaine d’autre retentirent alors. Certaines pierres mal cimentés tombèrent. Des cris d’encouragement et des ordres pleurent. Les jets de flammes des Dragons, mélangés aux bruit des catapultes et au tumulte de la bataille devinrent un vacarme épouvantable. On ne s’entendait plus dans le bastion et on ne voyait plus que du sang gicler et des corps tomber.

Dix minutes plus tard, un grand boum retentit : la porte du bastion venait de voler en éclats, emportant plusieurs hommes avec elle, sous l’impulsion magique de trois démons, respectivement du six, huit et douzième rang.

- Iman Imalthi, hurla Monehlle à plein poumon.

Aussitôt tous les combats s’arrêtèrent. Les hommes encore en vie vinrent former un cercle autour de leur Princesse et jetèrent leurs armes par terre en lançants des regards noirs aux Umlacs cornus qui venait les ramasser comme des corbeaux affamés près d’un cadavre. Hymlan, jeune belligérant fougueux et impulsif se précipita vers Monehlle.

- ISIMLY !!! Pourquoi ? Pourquoi est ce qu’on se rendrait ?

- Parce que vous ne pourrez jamais battre ces démons, répondit doucement Monehlle, se serait du suicide.

- On peut toujours essayer non ? On vit encore ! Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

- Oui, mais nous n’avons vraiment aucune, aucune chance.

Hymlan poussa un juron dans sa langue natale et se précipita, sa hache sanglante levée bien haut, dans les rangs Umlacs. La Princesse n’eut pas le temps de le retenir ou de crier, le guerrier était tombé par terre, transpercé par de nombreux carreaux.

Monehlle se précipita vers le corps inanimé mais Perlamor qui était juste à côté d’elle la retint.

- Non…non, soupira doucement la jeune femme.

- Si, si, si ma chère, retentit alors une vois dans le bastion, quel dommage, un si brave guerrier…tsss, tsss.

Amlac, enfin une silhouette noir, apparue en face de Monehlle, dans l’embrasure de la porte détruite, au milieu de fumée et de poussière.

- Le seul avantage, c’est que vous aurez plus de place dans les cachots d’Asgaroth, Ah ah !!

- Démons, reprit il d’une voix sérieuse, enchaînaient les tous !



Cinq minutes plus tard, tous les soldats qui restaient, soixante et un dont quarante quatre Mirmidons, Monehlle et les quelques démons Alliés restants étaient enchaînés à la queue leu leu, de la tête aux pieds. Encore deux minutes après, la queue s’ébranla au milieu des cadavres d’amis, de voisins ou de compagnons d’armes morts, la têtes dans la poussière, les bottes aux pieds, l’épée à la main. Perlamor était à côté de la Princesse et lui dit :

- Pourquoi s’être rendus ?

- Nous n’avions plus aucune chance, à cause des démons, répondit Monehlle.

-Il valait peut être mieux mourir au combats qu’être fait prisonniers !

-Peut être, Perlamor, peut être pour certain d’entre nous. Mais je ne pense pas.



















Dernière édition par le Sam 17 Nov - 15:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:20

[color=red]Livre 2 : Captif[color:b33f=red:b33f]






Le voyage dura des jours. Il avait été épuisant aussi bien physiquement que moralement. Les Umlacs ne nourrissait pas leurs prisonniers ou très peu. Au bout de deux ou trois jours des soldats commencèrent à tomber. Ce fut d’abord les blessés, puis les plus faibles. A chaque fois que quelqu’un tombait, tout le monde devait s’arrêter, le temps qu’on détache le corps de ses chaînes et qu’on le jette dans le bas côté. Il fallait ensuite repartir sous le Soleil brûlant. Les Umlacs faisaient attention à placer les corps de manière à ce que les prisonniers qui passeraient devant ne les manquent pas. La nuit, ils étaient parqués comme du bétail dans des enclos minuscules, et proie à la nuit glaciale qui semblait vouloir les humilier encore plus.

Tous les soldats avaient la tête baissée, seul la Princesse osait encore regarder ses ennemis des les yeux et la Lune moqueuse dans le ciel.

Ils arrivèrent au bout d’une semaine de marche forcée, la moitié des soldats qui avaient survécus à la prise du bastion été morts, jetaient dans le bas côté. Ils franchirent un pont-levis en bois de chêne sombre. C’était la seule porte de sortie d’Asgaroth ; il n’y avait aucun autre passage, même secret, ce qui avait ces avantages et ces inconvénients. Les murailles mesuraient environ cinquante mètre de haut vingt d’épaisseur. Une fois rentrés dans la place forte, ils virent un immense bloc de pierre noir, surmonté de tour sombre et funestes. La muraille était si haute qu’il faisait nuit dans la cour. Les Umlacs fouettèrent les rangs de prisonniers qui s’étaient arrêtés devant le spectacle lugubre qu’offrait la forteresse. Ils la regardaient tous avec dans leur yeux un mélange de respect, de terreur, de rage et de mépris. Même Monehlle tressaillit. Pas de chance, Amlac passait à ce moment là, confortablement installé sur son cheval dont les yeux rouges ressemblaient à des braises.

-Oulàlà ! On a peur ? Le château fait souvent cet effet la aux étrangers !

-Peur ?reprit sarcastiquement Monehlle, oui bien sûr, je me demandais comment est ce qu’on pouvais appeler ça un château ! Comment faites vous pour y vivre ? Remarquez, maintenant je comprends votre mauvais caractère »

Perlamor se mordit les lèvres pour ne pas rire, sa Princesse n’avait rien perdu de sa morgue habituelle, il y avait encore un peu d’espoir. Malheureusement, Monehlle reçu l’éperon rouillé de la botte d’Amlac contre sa joue. Elle sentit le sang chaud coulait lentement jusque dans son coup. Elle s’essuya la joue du revers de sa main d’un geste rageur, puis sourit méchamment à son ennemis. Celui-ci éclata de rire, un vrai rire, mais mauvais et fade.

Puis il éperonna son cheval et partit.



On les conduisit tous dans les souterrains du château, on les fit passer dans de nombreux tunnels, revenir sur leurs pas, pour que, si jamais ils eussent assez de force pour s’évader, ils ne puissent retrouver la sortie. Les Umlacs les jetèrent dans un cachot de quinze mètres carré. Ils n’auraient pas tenus dans la cage si les morts ne l’étaient pas, Monehlle dû l’admettre à contre cœur. On leur donna a chacun une miche de pain sec et une cruche de vin aigre. Les hommes se précipitèrent dessus, mais Monehlle se contenta du pain. Elle conseilla aux hommes de dormir, ils en auraient sûrement besoin pour le lendemain. Elle se coucha du mieux qu’elle put en s’enveloppant dans sa cape pleine de boue, de sang et de poussière.

Ils ne dormirent pas beaucoup et très mal, pour plusieurs raisons : d’abord, le confort n’était pas de première classe, ensuite les insectes et des rats venaient régulièrement essayer de grignoter leurs orteils ou le bouts de leurs doigts, ensuite, tous se remémoraient la bataille, culpabilisaient d’avoir survécut, analysaient les évènements, se disant qu’il auraient mieux fait de faire ça ou ça à tel ou tel instant. Pour finir leurs gardes mi-cochon mi-vache jouèrent au tarot toute la nuit et se mettaient à meugler ou à grogner selon s’ils gagnaient ou s’ils perdaient.

Ils ne surent pas quelle heure il était lorsque la relève arriva avec le petit déjeuné. Ils dévorèrent encore une fois leur miche de pain et leur vin-vinaigre, et encore une fois la Princesse se contenta du pain. Cinq ou dix minutes plus tard une petite escorte arriva. Ils changèrent les lourdes chaînes des prisonniers en simples cordes, plus légères et plus pratiques, mais impossible à couper. Ils n’attachèrent la Princesse à personne, se contentant de lui lier les pieds et les mains derrière elle. Les hommes furent amenaient au dehors, pour faire des pseudo-travaux d’intérêt généraux.

Monehlle se retrouva seule avec ses gardes. Elle leur demanda quelle heure était-il et leur proposa ses deux pichets de vin aigre. Ils acceptèrent à force de grognements.

Elle put donc en déduire que se fut vers dix heures que deux gardes personnels d’Amlac vinrent la chercher.

-Princesse, demanda le premier en s’agenouillant devant les barreaux de la cellule, je vais vous poser une question indiscrète, dont vous êtes la seul à connaître la réponse.

-Il ne s’agit que d’un petit test banal, commenta son compagnon.

-Alors, avez vous déjà ‘’aimée’’ quelqu’un ?

La Princesse qui était agenouillée par terre se releva d’un bond, manquant de se vautrer contre les barreaux de la cage de métal car elle avait oubliée que ses pieds étaient liés.

-Attendez, mmmh… Oh ! Je pense que ça ne vous regarde pas ! » Et elle cracha par terre.

Les deux soldats se regardèrent, interloqués. Puis ils jetèrent un coup d’œil discret aux deux pichets de vin. Ils étaient tous les deux là, ils étaient tous les deux vides.

-Avez vous b ? demanda brutalement le premier.

-Non, je n’avais pas soif. J’ai donné ma part à ses deux choses, dit elle en montrant du menton les deux gardes, qui adressèrent un sourire ravit à leurs supérieurs.

Ceux-ci fous de rage sortir leurs épées et transpercèrent les deux moitiés de cochons. Ils ouvrirent la porte du cachot, tranchèrent les liens aux pieds de Monehlle et la firent sortir des souterrains. Ils la conduisirent au troisième étage de la plus haute tour et lui dire d’attendre sans bouger. Ce qu’elle fit en profitant du contact agréable qu’elle avait avec le cuir frais de sa chaise. Une mince fenêtre laissait apercevoir le ciel, bleu mais remplit de nuages noirs chargés d’une pluie acide.

La porte s’ouvrit et Amlac entra silencieusement dans la pièce.

-Bonjour ma chère,…susurra-t-il.

-‘lut.

-Si vous êtes là, dit il en s’asseyant derrière un bureau de la troisième dynastie des hommes, c’est que vous n’aviez pas soif. Voulez vous boire maintenant ?

-Non merci, répondit la Princesse en gratifiant son ennemie de son plus beau sourire.

Amlac se servit un verre.

-Vous êtes maligne.

-Je sais, mais quand même, le coup du sérum de vérité ou du poison dans le vin, c’est plus que classique !

-Bah, il fallait bien essayer répondit Amlac en contemplant rêveusement son verre, Mais si vous ne voulez pas boire, nous allons passer au niveau supérieur.

-Mais faites, faites, surtout ne vous préoccupez pas de moi !

CLAC !! et une gifle pour la Princesse. Le méchant se leva, attrapa une énorme corde tressée avec un nœud au bout. Elle était aussi rouge que du vin à son extrémité, Monehlle ne chercha pas à comprendre pourquoi, se contentant de faire une jolie grimace.

-Allons, allons, ce n’est que le niveau deux ! la rassura le général.

-Ouais, bah j’ai jamais demandais à jouer à ce jeu débile ! et en plus je suis sûr que c’est pas dans les règles.

-Bien, reprit Amlac sans tenir compte de l’observation, commençons par le début. Nous avons fouillé tout le palais lors de la prise d’Amigaël. Nous n’avons rien brûlé, rien jeté, rien tâché, rien déchiré ou quoi ni qu’est-ce et rien trouvé. Où sont ils ?

-Quoi ?

-Les registres de votre père.

-Je ne sais pas de quoi….

Le fouet claqua, impitoyable, TCHAK !

-Moi je sais, gronda Amlac, votre père tenait beaucoup de registres, sur tout et n’importe quoi, et notamment un sur la Prophétie. Il en avait compris le sens.

-Je ne suis pas.

Tchak !! deux minces filets de sang se mirent à couler dans le dos de la Princesse.

-Votre père ne parlez de ces registres à personne ? Vous plaisantez, s’efforçait d’articuler Amlac, vous n’espérez tout de même pas que je vais vous croire ?

Monehlle eu droit à deux coups de fouet gratuit.



Ils passèrent ainsi toute la journée. Monehlle faisait attention à ne pas crier, se qui énervait prodigieusement Amlac, et retenait ses larmes de couler bien que ses yeux la brûlent.

Elle ne savait pas de quoi parlait Amlac, vraiment pas. Ses parents ne lui avait jamais parlaient de registres quelconque, à part peut être ceux des impôts, et elles n’en avaient jamais vu.

Chaque jour, elle ne buvait pas, ou en cachette une micro-miette quand elle ne tenait plus, mais pas assez pour avouer. Elle voulait laisser le Général croire qu’elle savait quelque chose, alors qu’elle ne savait rien.

Elle espérait que Johan ait pu mettre les enfants hors d’atteinte.

Au bout d’une semaine elle avait le dos labouré de coups et aucuns prisonniers ne pouvait y faire grand chose. Elle refusait de croire qu’avoir continué à se battre aurait était une issue préférable.

Mais un mot lui disait de survivre, quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Peut-être - - - - -.



















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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:21

Livre 3 : Libre ?






Deux mois plus tard, ils n’étaient plus que dix dans le cachot. Il y avait Monehlle, qui se demandait par quel miracle elle tenait encore debout – enfin presque. Perlamor, si fatigué que la petite étincelle qui brillait d’ordinaire dans ces yeux s’était presque éteinte et neuf autres compagnons qui restaient toujours ensembles mais ne parlaient plus : à force d’insulter leurs geôliers ont leur avait fait couper la langue. De toute manière, ni Monehlle ni Perlamor ne parlait désormais. Les seuls bruits qui parvenaient à leurs oreilles étaient des cris de douleur, les grognements des moitiés de cochons qui leur servait de gardiens et les pépiements incessants des rats.

Ils n’avaient plus d’espoir et en avaient marre de travailler huit heures sur vingt quatre. Deux des neufs à la langue coupée avaient déjà essayé de se suicider, mais Monehlle les en avait empêchés au dernier moment.

-Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, répétait elle.

Alors, une partie de son esprit lui disait :

-« Mais pourquoi rester en vie, tu n’a plus rien à faire ici…

-Il faut que je sois sûr que Johan aie bien mit les enfants en sûreté dans les grottes, répondait l’autre moitié.

-Pourquoi ? Tu ne lui fait pas confiance ?

-Si. »

Que pouvait elle faire d’autre que discuter toute seule ? elle ne bougeait pas, dans l’espoir que quelques unes de ses nombreuses plaies se referment. Mais à chaque nouveau coup de fouet elles se rouvraient, têtues comme des mules, et saignaient de plus en plus.

C’était une chance que Monehlle n’ai pas encore eu d’infection, elle se demandait d’ailleurs comment cela se pouvait. Mais elle ne cherchait pas vraiment les réponses à ses questions, car pour éviter de trop souffrir son esprit c’était un peu déconnecté de son corps.

De la fumée, accompagnée d’une forte odeur de souffre, apparut au milieu de la cellule. De grandes veloutes dansaient, rouges et oranges. Cela ressemblait à la matérialisation d’un démon au ralentit.

Est ce qu’Amlac avait trouvé un nouveau moyen de la faire avouer ce qu’elle ne savait pas ? elle ne le sût pas car comme d’habitude, à dix heures, les gardes du corps arrivèrent, et la fumée s’évapora aussitôt, laissant planer une odeur de souffre dans les cachots déjà puants.

-Alors, Princesse, demanda le premier, vous avez bu ?

-Bien sûr…que non !

-Vous n’avez toujours pas soif ? Comment faites vous ? demanda le second vraiment étonné.

-…, Monehlle haussa les épaules.

-Sniff, sniff, se mit à renifler grossièrement le premier, deux, ça sent le souffre !!

-Tu as raison, un ! Un démon !! N’y a-t-il pas de portail contre cette racaille sur les cachots ?

-Ferme la, deux, allons prévenir le maître, susurra un.

Et ils partirent, laissant Monehlle dans sa cage pas -dorée du tout- un petit sourire aux lèvres. Était-ce Johan ? Elle lui avait appris à éviter les portails anti-démon. Est-ce pour ça qu’il avait eu du mal à se matérialiser, à cause du portail ?

Il y eu un crac sonore, un garde cochon grogna comme son cousin le sanglier lorsqu’on l’égorge. Du sang gicla, des veloutes de fumée tout autour de lui, il tomba raides mort, un couteau entre les deux omoplates. Nouveau crac sonore. Nouveau cris, de la fumée, du sang, et le deuxième garde tomba.

Re-crac sonore, mais dans la cellule cette fois ci. Et Johan apparut, deux couteaux à la main, aux milieu des neufs-à-la-langue-coupée, qui avaient exceptionnellement ‘’un jour de vacances.’’

-« Heu… oups ? »

Monehlle se releva tant bien que mal.

-« Johan ? Mais je t’avais dit de…

-Oui, oui,… Bah, en fait ce n’était pas si clair… « tu pars » ça précise pas où ; alors j’ai décidé que « tu pars me chercher » ça sonnait bien.

-Joh…, commença sévèrement la Princesse.

Mais le cœur n’y était pas, elle était plus que ravie de revoir le démon.

-Allons-y, dit Johan, allez venez, nous n’avons que quelques minutes avant que les deux autres zozos ne reviennent. Tenez vous bien surtout !

Il attrapa fermement la main de Monehlle qui sentit un courant d’énergie nouvelle la traverser de part en part. elle frissonna.

Les neufs étaient restés assis, ils étaient sourds à tout espoir désormais, et aveugles à toute lumière. Perlamor regarda Monehlle et Johan avec un grand sourire.

-Tu viens ? demanda la Princesse, devinant avec horreur les idées de son plus fidèle compagnons d’armes.

-Non. Johan a eu du mal à venir jusqu’ici tout seul, sortir à trois n’est pas envisageable.

-C’est te laisser ici qui n’est pas envisageable, Perlamor, tu viens ou je reste !

-Non, c’est vous Princesse, suivez le, vous êtes la seule à pouvoir trouver l’Oracle.

-C’est un hybride qui doit trouver l’Oracle…Je suis humaine.

-Vous avez été la seule qui a pu réunir les cinq enfants de la Prophétie ensembles. Vous êtes l’Élue…

-C’est impossible…

Des cliquetis d’armes résonnèrent dans les escaliers, Monehlle reconnut les pas familiers d’Amlac et des deux gardes du corps.

-Partez maintenant, soupira Perlamor, Adieu !



Johan prit une grande inspiration et, malgré les protestations de la Princesse, se dématérialisa de la cellule.

Les derniers bruits que Monehlle entendit avant de s’évanouir, furent les cris de rage d’Amlac et ceux de douleur de Perlamor.





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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:22





Livre 4 : un nouveau voyage




Elle ouvrit les yeux tranquillement, elle n’était pas pressée. Sa tête lui faisait mal mais ce n’était rien comparé aux semaines qu’elle venait de passer. Monehlle voulut se lever mais son dos refusa de lui obéir, comme anesthésié.

Elle se mit à écouter les bruits. PLIC PLOC, des gouttes d’eau tombaient des stalactites qui tapissaient le plafond de la grotte. Des rires d’enfants lui parvinrent, joyeux, innocents. PLIC PLOC.

Des pas réguliers et légers se rapprochèrent. Johan.

- comment ça va?

- Combien de temps est-ce que j’ai dormi? Répondit Monehlle les yeux fermés.

- Trois jours et deux nuits.

- Et comment ça se présente dehors?

- Pas très bien hélas. Amigaël est tombée comme tu peux en douter. Que vas-tu faire maintenant ?

- Je ne sais pas trop. Il faudrait déjà que je puisse me lever, ce ne sera pas facile.

- Tous les enfants sont là comme tu me l’avais demandé. Tu as un peu de temps, mais je pense que les armées d’ Amlac ne mettront pas longtemps à te retrouver.

- De toute manière je n’est encore aucune piste, je ne sais même pas par où commencer.

- J’ai entendu un de mes amis parler d’un sage Ewarlong, qui habite dans la capitale du Lumon: Carlong. Il connaît certainement des indices qui pourraient nous aider.

- Mais c’est à une semaine d’ici, je ne pense pas que nous ayons une semaine devant nous.

Il y eu une minute de silence.

- Je raconte vraiment n’importe quoi, je dois être encore très fatigué, nous n’avons peut-être pas une semaine mais nous n’avons pas le choix il faut bien essayer. Très bien nous irons, mais il faudra attendre que je sois un peu plus en mesure de réfléchir que ça.

- Aucun problème. Nous attendrons le temps qu’il faudra. Je vais quand même prévenir les enfants que nous partirons bientôt.





Deux jours plus tard, Monehlle marchait et réfléchissait de nouveau correctement. elle avait fait connaissance avec tous les enfants de la prophétie. La plus vieille, qui avait presque l’âge de Monehlle, s’appelait Némésis. Elle avait un petit air belliqueux, mais n’était pas vraiment méchante. Elle avait les cheveux couleur de feu et ses yeux étaient plus noirs que le plus profond des puits. Elle avait des lèvres rouges cerise et la peau assez pâlotte. Ensuite venait un jeune garçon, d’environ quatorze ans, qui s’appelait Yang-Tzi. Ses cheveux qui étaient bruns n’étaient ni courts, ni vraiment long. Pour qu’ils ne le gênent pas ils étaient retenus par un bandeau de cuir marron. Sa peau était jaune citron et il avait sur chaque joue un petit rond rouge vermillon. Ce garçon était discret, et ne parlait pas souvent. Pourtant il était toujours très avisé de lui demander conseil car malgré son jeune âge, dix ans, il était déjà très sage et savait beaucoup de choses. Sa jeune sœur, Matsue, avait comme lui la peau jaune citron et deux ronds rouge vermeil sur les joues, mais en plus elle possédait d’un petit rectangle de la même couleur sur le front. Ses cheveux ressemblaient à des spaghettis rouges et bien cuits. Venait ensuite Célia, une jeune orpheline qui avait travaillé pour la Princesse. Elle avait les yeux gris clair, mais on ne pouvait dire s’ils étaient de pierre ou de cristal. De même ses cheveux étaient argentés et ressemblaient à une cascade de neige. Sa peau était mate, un tout petit peu plus que celle de Monehlle. Célia avait le don de voir la vraie apparence des démons. Elle ne savait pas très bien parler la langue que parlaient les autres enfants. Mais elle arrivait à se faire comprendre à force de geste. Celle-ci avait huit ans. La petite dernière s’appelait Yumie, sa peau était noire comme du chocolat et ses cheveux blond comme du miel doré. Son ascendance de démons lui permettait de soigner les gens. Mais elle avait encore du mal à maîtriser ce pouvoir.

Sa mère avait réuni ses enfants car à l’aboutissement de ses recherches, elle avait, Monehlle ne savait pas comment, trouvait un vieux parchemin dans la bibliothèque du château où il était écrit que cinq enfants devraient aider la personne qui partirait à la recherche de l’Oracle. Cependant Monehlle ne savait pas le rôle qu’ils auraient à jouer dans cette histoire, et espérait qu’il ne serait pas aussi douloureux que le sien.



Le lendemain firent une excursion dans la plaine, pour aller chercher des provisions en vue de leur voyage. Les fermiers reconnaissants leur princesse, les aidèrent avec plaisir. Des soldats d’Amlac étaient restés dans chaque village pour prévenir de toutes rebellions. Aussi les fermiers et les occupèrent pendant que Monehlle et les cinq enfants aidés de Johan remplissaient leur sac de pain de terre, de carottes, et de radis. La petite troupe fut ensuite accueillie dans l’auberge pour qu’ils puissent choisir des vêtements chauds car leur voyage les obliger à passer à travers les montagnes pour aller plus vite.



Ils mirent une heure ou deux, et quand ils furent enfin prêts, ils retournèrent dans les grottes. La nuit passa sans aucun accident et ils purent se reposer tranquillement. Seul Monehlle ne dormit pas. Elle se torturait l’esprit en se demandant ce qui pourrait bien leur arriver dans les jours à venir, et quel trajet il valait mieux suivre pour arriver dans la capitale du Lumon. De plus malgré ses nombreuses couvertures elle frissonnait. Elle n’arrêtait pas de penser à Perlamor et les neuf autres soldats enfermés dans les cachots de Asgaroth. Que devenaient-ils? Etait-il toujours en vie? Les reverrait elle un jour?



Son cœur lui soufflait de continuer d’espérer mais son esprit, qui refusait de prendre part à la conversation, se concentrait sur le périple qu’elle allait entamer avec Johan et les cinq enfants le lendemain.

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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:22

Livre 5: de l’autre côté du miroir un petit secret….


Théo prit un verre sur le bureau datant de la troisième dynastie des Hommes. Le vin était bon, fruité et long en bouche. Sa robe rouge foncée rappelait le sang qui avait coulé dans se bureau quelques jours auparavant. Les rayons du Soleil coulaient comme du miel à travers les carreaux des vitres : le bureau du général était la seule pièce qui bénéficiait de la lumière du Soleil dans tout le Château car le bureau se trouvait dans la plus haute tour, au dessus des murailles grises. C’était une belle journée qui commençait. Théo s’assit sur sa chaise, savourant le vin, perdu dans ses pensées.

Soudain un grattement se fit entendre. Théo ouvrit les yeux, sortant lentement de sa torpeur. Une chouette noir, aux yeux ambrés et irisés, toquait à la fenêtre. Le garçon se dépêcha d’ouvrir sachant que le jour ne réussissait que très mal au pauvre animal.

- « T’es bête ou quoi ? demande Théo d’un voix dure à la chouette, tu sais très bien que tu es allergique au jour enfin ! !

- mais il ne me restait que deux heures à parcourir avant le levé du jour ! ! se défendit faiblement la chouette, alors…

- Alors j’aurais préféré attendre un jour de plus que de te voir dans cet état. »

Mais pas Lui pensa la chouette.

Il était pourtant vrai que le Chouette n’était plus que pas jolie à voir. Elle dont le plumage noir et brillant ressemblé d’ordinaire à l’Ebène, aujourd’hui n’était plus que cendres et charbon, de même, l’ambre de ses yeux gonflés s’était transformée en caoutchouc plein d’impuretés.

- « Mon pauvre Weg, tu auras donc encore perdue des plumes dans ce voyage, la plaignit Théo en prenant soin de fermer toutes les fenêtres, Pourquoi est-ce que tu ne m’écoute jamais ? tu doit arrêter de voyager le jour !

- Je ne voulais pas te faire attendre, hulula faiblement la Chouette en plongeant son petit bec dans le verre de Théo, Nous sommes pressés, lui rappela-t-elle.

- Mais tout de même… »

Théo poussin un coussin près de la Chouette pour qu’elle puisse s’y reposer.

- « Bien, qu’y a-t-il de si urgent ? Reprit le garçon.

- J’ai cherché partout, comme tu me l’a demandé…

- Comme Il a demandé, corrigea Théo involontairement.

- Hum, fit Weg, j’ai cherché partout des informations sur le collier de Monehlle, mais je n’ai rien trouvé . Ma dernière source était un sage, dans le Vilmar (forêt peu, voir pas du tout fréquentable). Je lui ai expliqué à quoi ressemblait le colier, ou plutôt la pierre qui y était accrochée ? il s’est mit à me raconter une histoire- un truc qui parlait de quatre arbres qui pouvaient envoyer n’importe qui n’importe où. A la seule condition que la personne voulant être transportée possède une clef. Et selon lui le cristal de Monehlle serait la clef .

- Je vois, répondit pensivement Théo, tu crois que la Princesse est au courant pour son pendentif ?

- Non, le Sage a dit qu’elles étaient depuis longtemps oubliées. Mais il sait où elle se trouvent –presque toutes- ou bien qui les portent. La mère de Monehlle ne savait pas ce que représentait son collier, pour elle ce n’était qu’un présent de son mari. Et lorsqu’elle est morte, si elle avait découvert l’utilité du cristal elle ne la pas dit à sa fille apparemment.

- Mmmh… »le garçon réfléchit en s’asseyant dans le grand fauteuil de cuir qui se trouvait devant le bureau.

La Chouette observa tristement le jeune garçon. Quel âge avait-il ? neuf ans ? douze maximum, et dans ce cas là il ne les faisait vraiment pas. Et il en était déjà là ? le pauvre ou en avait-il parfaitement conscience et était volontaire ?…

Et Monehlle alors ? elle ne semblait avoir rien vue, ni ressentit de sa présence.

- « Je pense qu’il ne va pas tarder à venir, désolée Weg….

- T’inquiètes, que penses tu qu’il va faire ?

- Il va leur tendre un piège c’est sûr. Mais comment, je pense qu’il faudrait … »



Les yeux du garçon devinrent rouges, ses cheveux poussèrent, ses membres s’allongèrent, son corps se métamorphosait doucement sous les yeux de la Chouette impuissante qui observait tristement se spectacle qu’elle détestait. Théo avait maintenant complètement disparu, pour laisser place à Amlac, Général des armées ennemies. Wegrame se jura une fois de plus de trouver le pourquoi du comment de cette affaire. Comment ce petit garçon pouvait-il se transformer en Amlac ? était-ce sa faute, le voulait-il ? Théo acceptait-il Amlac de plein gré ou était-il brusqué par le Général ? Théo ne parlait jamais de ça, avait-il peur ? Il y avait vraiment quelque chose cde bizarre la dessous.

- « Ahahah…, soupira le guerrier en étirant son corps fraîchement transformer et faisant ainsi sortir Wegrame de sa torpeur, je vais leur tendre un piège, reprit Amlac ; maintenant que je sais la vérité sur Monehlle, que je l’ai laissée partir, ça va être des plus facile…Je vais même les aider à trouver ce qu’ils cherchent…Elle va être si prévisible… Wegrame, Prince des Chouettes du Nord, voilà ce que je vais faire et bien sûr tu vas m’y aider n’est ce pas ? «

Wegrame acquiesça interdit.

- «Ils vont être obliger de passer par les Montagnes, elle et son Démon, et je suis certain qu’elle est d’abord retournée là-bas. Ce qui nous laisse deux ou trois jours… Wegrame, Prince de Chouette du Nord, cria-t-il, tu vas parcourir les Montagnes à la recherche des quatre Arbres.

- Maître, et s’il n’y avait pas d’arbres dans les Montagnes ?

- Tu les trouveras après ou avant, débrouille toi Prince Wegrame des Chouettes du Nord, je te fait confiance. Ensuite tu chercheras un guide dans la montagne, qu’il les guide jusqu’aux arbres, comment je ne sais pas moi…invente que diable…fait marcher ta petite tête, dit-il en frappant le sienne avec ces mains. Et après qu’il se débrouille lui aussi pour les amener à Carlong, dans la cour du Palais Royal précisément.

- Maître, comment savez-vous qu’ils vont bouger, demanda Wegrame qui souhaitait fortement que le Général se trompe, Ils peuvent tout aussi bien rester dans leur cachette !

- Non, je me suis arrangé pour qu’il partent. Le démon est au courant, il sait qu’il doit aller à Carlong pour trouver des indices, des pistes sur la suite de leur quête. Ils n’ont pas le choix, ils iront, Wegrame Prince des Chouettes du Nord.

- Vous avez tout prévu et aviez tout imaginé alors, s’exclama Wegrame étonné et respectueux malgré lui.

- Oui, jusqu’à son évasion. Et maintenant vas-t-en Prince des Chouettes Wegrame du Nord… et dépêches toi de revenir ! s’exclama Amlac.

- Mais cette fois ci dans un état présentable », supplia une voix beaucoup plus enfantine.



Théo sourit malicieusement mais timidement.

Weg acquiesça gravement. Décidément, il fallait qu’il trouve. Ce serait peut être la clef, peut être qu’ainsi il pourrait libérer son peuple et les autres. Et mettre Amlac hors d’état de nuire. Weg s’envola dans le couloir sombre qui conduisait à la volière. La grande muraille avait son avantage pour la Chouette car grâce à la nuit factice qu’elle produisait tout le temps l’animale nocturne pouvait se promener dans tout le château autant qu’il le voulait.



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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:23

Livre 6 : Le début des aventures






Ils avaient traversés une petite forêt de chêne et de hêtres où des millions de petits animaux vivaient, sous terre, dans le ciel, dans les arbres…ils avaient ensuite débouchés dans une petite plaine qu’ils avaient traversé sans problème. Monehlle, Johan et les cinq enfants étaient maintenant aux contreforts des montagnes qui s’élançaient majestueusement dans le ciel de cristal. Elles donnaient le vertige, un telle hauteur était surprenante surtout pour la Princesse et les cinq enfants qui n’avaient jamais voyagés hors de la cité blanche.

Les yeux gris de Célia miroitaient d’extase devant les énormes nuages remplit de neige qui s’amoncelaient au sommet des géantes poussés par le vent. La petite tombe sur les fesses, la tête en l’air tant elle était fascinée par la spectacle.

Monehlle demanda à Johan le nom des Montagnes, mais celui ci haussa les épaules pour montrer son ignorance. La Princesse décida qu’ils avaient assez marchés pour aujourd’hui, les enfants ne tenaient plus debout, et ils établirent un campement primitif à l’abri de quelques arbustes nains. Les enfants s’endormirent vite, Monehlle aussi. Johan montait la garde d’un œil, l’autre servant à surveiller le feu. Un troisième était braqué sur Némésis qui parlait dans son sommeil, mais Johan ne prêta aucune attention à son délire. Un quatrième lorgnait Monehlle qui se réveilla en sursaut au milieu de la nuit, mais elle n’expliqua pas les causes de se lever prématuré au démon. Et un cinquième veillait sur les quatre derniers enfants – Yumie, Célia, Matsue et son grand frère Yang-Tzi, qui lui aussi se réveilla au beau milieu de la nuit. Des bestioles souterraines creusaient des galeries sous le campement, Johan le sentait à travers les tremblements de la terre meuble et riche. L’endroit raisonné d’activité t tous les sens de Johan –il y en avait beaucoup- étaient assaillis. Une chouette noir ébène se posa sur la branche maîtresse d’un sapin solitaire, le démon sentait ses yeux d’ambre et attentifs le scruter. Deux ou trois rongeurs détalèrent dans un concert de pépiements lors de l’arrivée pourtant silencieuse du rapace nocturne. La nuit se passa ainsi, bruyante et calme, douce et froide.

Le lendemain Johan eu du mal à réveiller tout le monde et surtout à les faire sortir de leur chaud sac de couchage. Mais finalement aidé de Monehlle ils finirent par tous se lever et s’activer autour du feu mourant pour préparer un copieux petit déjeuner – pour des voyageurs. Des cinq enfants qui cherchait du bois, qui cueillait des fruits dans des arbustes, qui faisait bouillir l’eau et allait la chercher. Monehlle et Johan discutait du meilleur chemin à prendre aidé de Yang-Tzi le Sage. Mais comme seul Johan connaissait les Montagnes, et encore pas très bien, ils eurent du mal à vraiment réfléchir au meilleur chemin. Yang-Tzi proposa alors de trouver un guide sûr. La proposition fut retenue et la petite troupe, après avoir brièvement mangée, s’enfonça dans les montagnes vers le Nord pour atteindre un village que Johan connaissait bien.

- « Calzoak est un petit village, seul des bergers y habitent, mais je suis sûr que l’un d’entre eux voudra bien nous guider en échange de deux ou trois pièces d’argent », dit il.

Ils marchèrent longtemps, guidaient par Johan. Ils traversèrent une forêt d’Épicéa aux branches basses, puis, contrairement à ce qu’ils avaient pensé, au lieu d’en sortirent quelques heures plus tard, ils s’y enfoncèrent encore plus. Les branches étaient de plus en plus haute pour capter le plus de lumière possible, car au cœur de la forêt les tronc étaient si proches que les branches s’emmêlaient, s’embrassaient et s’enlaçaient pour ne former plus qu’une grosse tresses de bois au dessus de la tête des voyageurs, comme un toit. Les troncs étaient multiples mais les arbres ne faisaient qu’un, les chansons des feuilles étaient nombreuses mais il n’y avait qu’un seul et unique esprit de la forêt. Johan cru qu’ils les avaient perdus – mais il n’en dit rien à personne évidemment - il réussit tout de même à les faire sortirent de la forêt. Ils étaient plus au Nord que le Démon ne l’aurait voulu, mais ce n’était pas un problème majeure. Ils traversèrent une rivière et s’arrêtèrent un instant sur sa rive ouest.

Il était maintenant midi. Ils mangèrent comme des ogres, surtout les enfants qui n’étaient pas habitués à marcher autant et qui était exténués. Ils ne sentaient déjà plus leurs jambes alors qu’ils n’avaient parcourue qu’un quart du trajet à peine. Monehlle eut pitié d’eux et leur accorda deux heures pleines de repos. De toute manière, le Soleil étaient à son zénith et marcher sous une telle chaleur n’aurait était que folie, surtout que les enfants se seraient évanouis au bout de cinq cent mètres. Ils reprirent le chemin de Calzoak vers quatre heure, en entrant de nouveau dans une forêt, de Pins cette fois ci. Il faisait frais sous le couvert des bois, tout y était silencieux, même Johan n’entendait rien, à part les pas et la respirations des sept voyageurs.

- « les arbres, chuchota Matsue, les arbres ne respirent pas.

- Les arbres, continua son frère comme s’il récitait un poème, les arbres ne vivent pas.

- Les arbres, souffla Johan, les arbres n’en sont pas.

- Car la vie, reprit Matsue, la vie est partie.

- Depuis longtemps, très longtemps, approuva son frère.

- Car la vie ne revient pas…

- Car il n’y aurais que des arbres…

- Si vie il y avait. »

Ils se turent. Célia frissonna. Némésis aussi. Perturbée par le silence, l’absence de tout bruit, le mutisme de la Forêt, l’apparence de Johan s’agitait : son aura venait, repartait, grandissait, disparaissait. Monehlle fit la moue. Elle ne savait que se battre, elle n’avait jamais appris à ressentire le pouvoir des arbres, et ne le ressentait en rien. Elle ne comprenait pas ce qu’avait dit Matsue, Yang-Tzi et Johan. Elle demanda donc au Démon de lui expliquer.

- « Je ne peux pas, répondit-il simplement.

- C’est un pacte, expliqua Yang-Tzi, si tu connais la chanson alors tu ne peut que la chanter et jamais l’expliquer.

- C’est idiot, grogna Némésis en jouant avec une de ses mèches orangées.

- C’est pour protéger les Arbres et la Forêt, répliqua Matsue avec mépris –les deux jeunes filles ne pouvaient pas se voir en peinture, ce qui n’était pas de tout repos. Si les gens les savait, reprit Matsue d’une voix froide, ils détruirait la Forêt en moins d’une semaine. »

Les feuilles mortes craquaient sous leurs pieds. Après un moment de silence, Monehlle soupira un triste « j’ai compris ». elle accompagna ses paroles d’une caresse sur un des troncs gris et desséché ou la sève ne coulait plus. Tous les enfants eurent un sourire triste, Johan baissa les yeux vers le sol sec. Monehlle ne comprenait pas vraiment. Elle ne pouvait pas voir. Elle ne pouvait pas.

Soudain, une flèche se ficha dans le bras de Johan. Une autre volée suivit mais elle se perdit dans les feuilles mortes car les sept marcheurs avaient déjà disparus. Johan avait transplanait avec Némésis et Célia, Monehlle s’était cachée derrière un tronc d’arbre avec Matsue, Yumie et Yang-Tzi avaient plongés sous un buisson de feuilles blanches.

- « Sortez tous, ordonna une voix dure.

- Ce n’est pas la peine de vous cacher, nous vous encerclons et connaissons la Forêt par cœur, clama une autre voix.

Dans un sapin, une chouette aux yeux d’ambre se posa. Il faisait nuit dehors, mais sous le couverts de arbres, même morts, les enfants et Monehlle ne s’en étaient pas aperçus. Masquée des regards par de nombreuses épines de pins odorantes mais sans vie, Weg observa la scène d’un œil critique. Les individus qui attaquaient Monehlle et les autres les entouraient réellement, les voyageurs n’avaient aucune sortie de secours. Weg voyait très bien du haut de son arbre les enfants cachées sous les buissons et derrière les arbres, leurs assaillants n’allaient pas tarder à les trouver. Le Démon n’avait pas transplané très loin, il se trouvait à une dizaine de mètre, avec deux jeunes filles, mais hors du cercle formait pas les attaquants. Malgré l’ordre cinglant les enfants qui accompagnaient Monehlle n’étaient pas sortis, ils attendaient sagement l’ordre de celle-ci. Ils devraient bien sortirent un jour et seraient alors prisonniers quoi qu’ils fassent.

Cette capture ne gênait pas Weg car cela lui donnait plus de temps pour préparer le piège.











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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:23

Livre 6 : Le début des aventures






Ils avaient traversés une petite forêt de chêne et de hêtres où des millions de petits animaux vivaient, sous terre, dans le ciel, dans les arbres…ils avaient ensuite débouchés dans une petite plaine qu’ils avaient traversé sans problème. Monehlle, Johan et les cinq enfants étaient maintenant aux contreforts des montagnes qui s’élançaient majestueusement dans le ciel de cristal. Elles donnaient le vertige, un telle hauteur était surprenante surtout pour la Princesse et les cinq enfants qui n’avaient jamais voyagés hors de la cité blanche.

Les yeux gris de Célia miroitaient d’extase devant les énormes nuages remplit de neige qui s’amoncelaient au sommet des géantes poussés par le vent. La petite tombe sur les fesses, la tête en l’air tant elle était fascinée par la spectacle.

Monehlle demanda à Johan le nom des Montagnes, mais celui ci haussa les épaules pour montrer son ignorance. La Princesse décida qu’ils avaient assez marchés pour aujourd’hui, les enfants ne tenaient plus debout, et ils établirent un campement primitif à l’abri de quelques arbustes nains. Les enfants s’endormirent vite, Monehlle aussi. Johan montait la garde d’un œil, l’autre servant à surveiller le feu. Un troisième était braqué sur Némésis qui parlait dans son sommeil, mais Johan ne prêta aucune attention à son délire. Un quatrième lorgnait Monehlle qui se réveilla en sursaut au milieu de la nuit, mais elle n’expliqua pas les causes de se lever prématuré au démon. Et un cinquième veillait sur les quatre derniers enfants – Yumie, Célia, Matsue et son grand frère Yang-Tzi, qui lui aussi se réveilla au beau milieu de la nuit. Des bestioles souterraines creusaient des galeries sous le campement, Johan le sentait à travers les tremblements de la terre meuble et riche. L’endroit raisonné d’activité t tous les sens de Johan –il y en avait beaucoup- étaient assaillis. Une chouette noir ébène se posa sur la branche maîtresse d’un sapin solitaire, le démon sentait ses yeux d’ambre et attentifs le scruter. Deux ou trois rongeurs détalèrent dans un concert de pépiements lors de l’arrivée pourtant silencieuse du rapace nocturne. La nuit se passa ainsi, bruyante et calme, douce et froide.

Le lendemain Johan eu du mal à réveiller tout le monde et surtout à les faire sortir de leur chaud sac de couchage. Mais finalement aidé de Monehlle ils finirent par tous se lever et s’activer autour du feu mourant pour préparer un copieux petit déjeuner – pour des voyageurs. Des cinq enfants qui cherchait du bois, qui cueillait des fruits dans des arbustes, qui faisait bouillir l’eau et allait la chercher. Monehlle et Johan discutait du meilleur chemin à prendre aidé de Yang-Tzi le Sage. Mais comme seul Johan connaissait les Montagnes, et encore pas très bien, ils eurent du mal à vraiment réfléchir au meilleur chemin. Yang-Tzi proposa alors de trouver un guide sûr. La proposition fut retenue et la petite troupe, après avoir brièvement mangée, s’enfonça dans les montagnes vers le Nord pour atteindre un village que Johan connaissait bien.

- « Calzoak est un petit village, seul des bergers y habitent, mais je suis sûr que l’un d’entre eux voudra bien nous guider en échange de deux ou trois pièces d’argent », dit il.

Ils marchèrent longtemps, guidaient par Johan. Ils traversèrent une forêt d’Épicéa aux branches basses, puis, contrairement à ce qu’ils avaient pensé, au lieu d’en sortirent quelques heures plus tard, ils s’y enfoncèrent encore plus. Les branches étaient de plus en plus haute pour capter le plus de lumière possible, car au cœur de la forêt les tronc étaient si proches que les branches s’emmêlaient, s’embrassaient et s’enlaçaient pour ne former plus qu’une grosse tresses de bois au dessus de la tête des voyageurs, comme un toit. Les troncs étaient multiples mais les arbres ne faisaient qu’un, les chansons des feuilles étaient nombreuses mais il n’y avait qu’un seul et unique esprit de la forêt. Johan cru qu’ils les avaient perdus – mais il n’en dit rien à personne évidemment - il réussit tout de même à les faire sortirent de la forêt. Ils étaient plus au Nord que le Démon ne l’aurait voulu, mais ce n’était pas un problème majeure. Ils traversèrent une rivière et s’arrêtèrent un instant sur sa rive ouest.

Il était maintenant midi. Ils mangèrent comme des ogres, surtout les enfants qui n’étaient pas habitués à marcher autant et qui était exténués. Ils ne sentaient déjà plus leurs jambes alors qu’ils n’avaient parcourue qu’un quart du trajet à peine. Monehlle eut pitié d’eux et leur accorda deux heures pleines de repos. De toute manière, le Soleil étaient à son zénith et marcher sous une telle chaleur n’aurait était que folie, surtout que les enfants se seraient évanouis au bout de cinq cent mètres. Ils reprirent le chemin de Calzoak vers quatre heure, en entrant de nouveau dans une forêt, de Pins cette fois ci. Il faisait frais sous le couvert des bois, tout y était silencieux, même Johan n’entendait rien, à part les pas et la respirations des sept voyageurs.

- « les arbres, chuchota Matsue, les arbres ne respirent pas.

- Les arbres, continua son frère comme s’il récitait un poème, les arbres ne vivent pas.

- Les arbres, souffla Johan, les arbres n’en sont pas.

- Car la vie, reprit Matsue, la vie est partie.

- Depuis longtemps, très longtemps, approuva son frère.

- Car la vie ne revient pas…

- Car il n’y aurais que des arbres…

- Si vie il y avait. »

Ils se turent. Célia frissonna. Némésis aussi. Perturbée par le silence, l’absence de tout bruit, le mutisme de la Forêt, l’apparence de Johan s’agitait : son aura venait, repartait, grandissait, disparaissait. Monehlle fit la moue. Elle ne savait que se battre, elle n’avait jamais appris à ressentire le pouvoir des arbres, et ne le ressentait en rien. Elle ne comprenait pas ce qu’avait dit Matsue, Yang-Tzi et Johan. Elle demanda donc au Démon de lui expliquer.

- « Je ne peux pas, répondit-il simplement.

- C’est un pacte, expliqua Yang-Tzi, si tu connais la chanson alors tu ne peut que la chanter et jamais l’expliquer.

- C’est idiot, grogna Némésis en jouant avec une de ses mèches orangées.

- C’est pour protéger les Arbres et la Forêt, répliqua Matsue avec mépris –les deux jeunes filles ne pouvaient pas se voir en peinture, ce qui n’était pas de tout repos. Si les gens les savait, reprit Matsue d’une voix froide, ils détruirait la Forêt en moins d’une semaine. »

Les feuilles mortes craquaient sous leurs pieds. Après un moment de silence, Monehlle soupira un triste « j’ai compris ». elle accompagna ses paroles d’une caresse sur un des troncs gris et desséché ou la sève ne coulait plus. Tous les enfants eurent un sourire triste, Johan baissa les yeux vers le sol sec. Monehlle ne comprenait pas vraiment. Elle ne pouvait pas voir. Elle ne pouvait pas.

Soudain, une flèche se ficha dans le bras de Johan. Une autre volée suivit mais elle se perdit dans les feuilles mortes car les sept marcheurs avaient déjà disparus. Johan avait transplanait avec Némésis et Célia, Monehlle s’était cachée derrière un tronc d’arbre avec Matsue, Yumie et Yang-Tzi avaient plongés sous un buisson de feuilles blanches.

- « Sortez tous, ordonna une voix dure.

- Ce n’est pas la peine de vous cacher, nous vous encerclons et connaissons la Forêt par cœur, clama une autre voix.

Dans un sapin, une chouette aux yeux d’ambre se posa. Il faisait nuit dehors, mais sous le couverts de arbres, même morts, les enfants et Monehlle ne s’en étaient pas aperçus. Masquée des regards par de nombreuses épines de pins odorantes mais sans vie, Weg observa la scène d’un œil critique. Les individus qui attaquaient Monehlle et les autres les entouraient réellement, les voyageurs n’avaient aucune sortie de secours. Weg voyait très bien du haut de son arbre les enfants cachées sous les buissons et derrière les arbres, leurs assaillants n’allaient pas tarder à les trouver. Le Démon n’avait pas transplané très loin, il se trouvait à une dizaine de mètre, avec deux jeunes filles, mais hors du cercle formait pas les attaquants. Malgré l’ordre cinglant les enfants qui accompagnaient Monehlle n’étaient pas sortis, ils attendaient sagement l’ordre de celle-ci. Ils devraient bien sortirent un jour et seraient alors prisonniers quoi qu’ils fassent.

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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:24





Livre huit : Le cycle




- Comment faire pour savoir pourquoi le Lac ne se remplit plus ?

- Il y a un autre problème : si nous le remplissons, tous les gens qui ont essayée avant nous et qui sont toujours dans la vallée seront noyés.

Tout le monde se tourna vers Yang Tzi. Gêné il rougit et reprit :

- Non ?

- Si, répondit Monehlle. Alors on va se séparer en deux groupes : je vais, avec Matsue chercher les gens dans la vallée pendant que vous, Johan, Yang Tzi et Yumie vous allé chercher pourquoi le lac s’est asséché. Si vous trouvez pourquoi il s’est asséché remédiez à ce problème, et inondez la vallée dans eux jours, comme ça nous auront le temps de chercher ceux qui ont essayés avant nous et, qu’on les trouve ou pas, de nous mettre à l’abri.

Yang Tzi voulait protester mais Johan le retint.

- Très bien. Mais vous avez intérêt à vous mettre vraiment à l’abri, pas de comportement héroïque. Et si jamais on ne trouve pas le moyen de remplir le lac en trois jour et bien rendez vous ici.

Et ils partirent tous les trois.

A qui parlait Johan, aux deux filles ou juste à Monehlle ? La princesse ne pu se décider. Elle regarda le démon partir avec les deux enfants, pourvus que tout ce passe bien. Elle se retourna, héla Matsue et elles partirent de leur côté.



Johan réfléchissait, pourquoi un lac s’asséchait-il ? Yang Tzi se posait la même question. Yumie ne pensait pas au lac elle, mais aux arbres de la forêt qu’ils avaient traversaient. Son cœur restait serré devant se manque de vie. Pourquoi ces arbres étaient-ils morts, pourquoi la forêt était-elle morte ? Peut être était ce parce que le Lac n’était plus là, et que du coup les arbres étaient morts de soifs.

- A votre avis, dit Yang Tzi tout haut, où est ce qu’il faut chercher lorsqu’un lac s’arrête de couler ?

- Je ne sais pas, répondit Yumie, peut être à sa source.

- Il n’y a pas de source à un lac.

- Mais l’eau arrive de quelque part, dit Johan, il faudrait savoir par où elle arrivait, Yumie à raison. Mais qui pourrait nous le dire ? personne n’habite ici…

- Les gens verts ont dit qu’on ne pouvait pas sortir de la vallée parce qu’ils surveillaient tous les cols, dit Yang Tzi, eux doivent la savoir, il suffit de monter en haut d’une montagne.

- Ils ont aussi dit qu’ils nous tueraient si on essayait de partir…tempéra Yumie.

- Oui, mais là on n’essaye pas de partir.

- Je ne suis pas sûr qu’ils comprennent la nuance, sourit Johan, mais pourquoi ne pas essayer. Allons y, regardez le col là bas il paraît petit, on pourrait le franchir assez vite.

- Tu pourrais y allait en te télétransportant, proposa Yumie à Johan.

- Et vous laisser tout seul ? il la regarda d’un œil dédaigneux, bien que je sois tenté de par mes origines de Démon, se serait le meilleur moyen de me faire tuer par Monehlle. Non, on n’y va tous ensemble, allé ! dépêchez vous !!

- Mais pourtant Yumie à raison si tu te télétransportais tu irais plus vite.

- C’est hors de question un point c’est tout, claque de fin scène suivante.

Les deux autres ne répliquèrent pas et ils partirent vers le petit col qu’ils apercevaient.

Johan réfléchissait aux paroles des deux enfants. Monehlle ne lui avait pas interdit de s’en aller après tout. Elle ne lui avait pas non plus dit de s’en aller.



- Par où est ce qu’on commence ? demanda Matsue.

Monehlle haussa ses épaules.

- Je suppose qu’ils savent que quelqu’un un jour arrivera à remplir le lac. Ils doivent s’être réfugiés dans les auteurs.

- Pourquoi on les cherche alors ?

- On ne cherche pas ceux qui sont dans les hauteurs, on cherche ceux qui ont pu ne pas se rendre compte qu’ils allaient mourir noyés un jour s’ils restaient là.

- Mais on va où pour les chercher ?

Monehlle réfléchit, comment faire pour trouver quelqu’un dans une vallée apparemment déserte ? il fallait commencer à la source. Quand un être vivant habite dans un endroit désert de quoi avait-il besoin ? D’eau, de manger et de dormir. Elle se souvint de la rivière de saphir qu’ils avaient vu couler dans la vallée, serpentant au milieu de l’herbe d’émeraude. elle si dirigea vers le lit de la rivière, en expliquant son raisonnement à Matsue.

- Si des gens sont ici depuis longtemps, ils on t forcément migré vers un endroit où il leur serait le plus pratique de vivre. Donc là où il y a de l’eau, à manger, et de préférence un endroit sûr pour dormir.

- Donc on va chercher de l’eau ? la rivière de tout à l’heure, c’est par là qu’on va ?

- Oui, je pense qu’on a des chances pour y trouver quelqu’un. Mais comment savoir si c’est vraiment de l’eau, si ça se trouve se sera du saphir.

- Dans se cas là les gens seront partit non ?

- Je ne pense pas avoir vu d’autre cour d’eau, ou même quelque chose qui y ressemblait mais d’une autre couleur, non. Et puis même s’il y avait d’autres petits ruisseau je pense qu’ils resteraient près de la rivière tout de même.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas vraiment, moi s’est ce que je ferais en tout cas, car c’est le premier endroit où j’ai pensée chercher, donc c’est là que je resterais.

- Le premier endroit où j’ai pensée chercher c’était dans les montagnes, fit remarquer Matsue, moi j’irais dans les montagnes si je devais rester ici.

Monehlle éclata de rire.

- Oui moi aussi. Mais tout à l’heure je parlais comme si je n’avais pas pensée que la vallée n’aurait pas put être inondée un jour. Peut être que c’est impossible de la remplir à nouveau après tout, peut être que les Hommes verts mentant, ou se basent sur des légendes qui sont fausses. Qui c’est ?



Ils arrivèrent plus vite qu’ils ne l’avaient pensés jusqu’au vieux col. Johan ne doutait pas que c’était une chose magique qui en était la cause mais il lui fut impossible de déterminer quoi exactement. Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres du sommet lorsque Yang-Tzi s’exclama :

- Ils n ‘avaient pas dit qu’ils nous attendaient pour nous tuer si on essayait de s’enfuir ?

- Si, dit Johan, mais on n’a pas le choix.

Un craquement les fit sursauter, Yumie se cramponna au démon.

- Nous ne cherchons pas à nous enfuir ! ! s’exclama-t-il très fort, nous voulons juste vous poser une question….

Les trois voyageurs ne bougeaient plus en attente d’une réponse…est-ce que celle ci viendrait ?

- Posez votre question étrangers, susurra une voix grasse. Ce n’était pas celle des Hommes verts.

- Nous voudrions savoir d’où venait l’eau qui alimentait le lac…s’il vous plaît ?

Qui leur parlait ? Un tremblement les fit sursauter, et la montagne toute entière se mit en branle. Johan eu juste le temps de saisir les deux enfants par le col de leurs habits et de s’agripper lui même à un arbre mort pour éviter de tomber lorsque la montagne se releva. Au bout de cinq minutes les secousses cessèrent et les enfants et Johan se retrouvèrent sur la tête d’un immense monticule d’herbe d’émeraude. Celui-ci se secoua encore un peu, comme un chien qui sort de l’eau puis il ne bougea plus.

- Vous êtes de ces voyageurs que ces arbres emprisonnent pour refaire couler l’eau du lac ?

- Oui, oui, dit Johan, impressionné et surpris.

- Au début je n’étais pas pour aider ni vous, ni les arbres…

Johan aurait voulut demander qui étaient les arbres car les seules personnes qu’ils avaient vu était des bons hommes verts. Peut être est ce que l’herbe les appelaient comme ça.

- mais voyez vous, même moi je commence à me dessécher, et je perd ma belle couleur, continua la voix grasse. Je ne peux pas vous indiquer où se trouve la source, mais je peux vous y amener, mes brins se souviennent de son chant pur et de sa texture douce et fraîche. Allons y, accrochez vous bien.

Et l’herbe se mit à bouger, elle recula de quelques mètres pour prendre de l’élan puis s’élança majestueusement dans la plaine raz.



Monehlle et Matsue marchèrent longtemps en longeant la rivière. Pourtant elle avait beau regarder le Soleil celui-ci ne bougeait pas de son orbite. Un nouveau problème s’annonçait : ils ne pourraient pas savoir depuis combien de temps ils étaient dans la Vallée. Elles arrivèrent enfin devant des ruines, des cendres d’une grande maison, sûrement fort bien bâtie lorsqu’elle était encore debout. Elles inspectèrent les restes de ce qui devait être une petite grange mais ne trouvèrent rien, ni manger, ni corps, ni rescapés. Elles allaient reprendre leur route lorsqu’un homme d’une trentaine d’année, plus maigre qu’un clou, leur passa devant sans même les voir, courant comme s’il avait les fouets de son maître à ses trousses. Il dérapa et tomba dans la rivière. Sans réfléchir Monehlle se débarrassa vite fait de ces affaires (un sac avec des provisions et sa cape) et plongea dans l’eau à la rescousse du jeune homme.

Ils en sortirent gelés et Monehlle s’était blessée car la rivière était moins profonde qu’elle ne l’avait pensée en sautant. Elle traîna l’homme sur la berge et vérifia qu’il était toujours en vie, ce qui était le cas. Elle essora sa tunique, qui avait, elle le remarquait au jus marronâtre qui en sortait, bien besoin d’être vraiment lavée, voir jetée. Elle s’assit à côté de l’homme, essoufflé, Matsue la rejoignit.

- On va pouvoir lui demander où sont les autres ! s’exclama-t-elle joyeuse.

Monehlle regarda la jeune fille ébahit. Depuis le début elle avait considérée les enfants comme ces égaux, mais elle avait oubliée qu’ils étaient beaucoup plus jeune qu’elle. Ils n’avaient aucun entraînement, aucune expérience de la guerre, même Némésis, ils avaient toujours étaient les victimes, jamais les acteurs…

- Oui Matsue, mais avant il faut qu’on sa cache.

- Pourquoi ? s’étonna-t-elle.

- Parce qu’il courrait et que sûrement quelque chose de dangereux le poursuivait…viens, garde mes affaires, on va aller dans la grange là bas, tu vois sous les poutres…on pourra s’y cacher…vite ! !

Elles se précipitèrent dans les restes de la grange, un enchevêtrement de poutres humides et moisies. Matsue d’abord, elle dégagea intelligemment un petit espace pour que Monehlle puisse rentrer, et allonger le corps du noyé. Puis elles firent le silence. Monehlle recouvrit l’homme de sa cape car il grelotter, elle même avait froid mais elle pouvait le supporter. Elle regarda sa cheville, elle était un peu enflée, sans doute l’avait-elle tordue dans la rivière et le fait d’avoir portée l’homme sur quelques mètres n’avait rien arrangé.

Quelques minutes plus tard des martèlements de pas se firent entendre. Monehlle identifia le bruit comme celui de plusieurs personnes, plutôt grandes et fortes. S’était un pas de prédateurs, sauvage, affamé. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit les hommes verts apparaître dans son champ de vision ! ! Matsue ne pouvait pas les voir, heureusement car déjà que la Princesse avait eu du mal à retenir son cri qu’en aurait-il était de Matsue ?

Les hommes verts, une dizaine en tout, s’approchèrent de la grange et la maison, reniflant à même le seul l’odeur des trois humains.

« Ils vont voir nos traces….ils vont voir nos traces… » Pensait Monehlle. Elle serra sa main sur la garde de son épée, crispée comme un bloc de nerf elle attendit. Ils repassèrent encore et encore devant leur cachette, l’homme qu’elle avait repêché ne bougeait pas et ne semblait pas reprendre conscience. Elle put en voir un, sa figure était complètement différente de lorsqu’ils les avaient lâchés dans la Vallée. Les yeux étaient ceux d’un chat, toujours vert, mais féroces maintenant, leur lèvre avaient disparues, comme sur un dessin négligé, on apercevait leur gencive marron et écœurantes dans lesquelles étaient plantées quelques dents pointues et carnassières.

Une odeur de viande flottait dans l’air, Monehlle retenait se respiration, Matsue aussi, même si elle ne savait pas vraiment pourquoi.

« Pourvu qu’ils ne voient pas les traces d’eau… »



La masse d’herbes les transportait toujours, Johan se mit à somnoler, Yang Tzi et Yumie aussi. Finalement l’herbe s’arrêta net, devant une grande falaise.

- Nous y sommes, dit-elle de sa voix grasse.

- C’est de là haut que venait l’eau ?

- Oui.

- Et vous savez pourquoi elle ne coule plus ?

- Non jeune démon, c’est à vous de le trouver, mais je pense que je peux vous dire ceci. L’eau ne coule plus depuis que ce truc doré est apparu, vous voyez là haut ? ça brille au Soleil.

- Qu’est ce que ça peut être ? chuchota Yang Tzi.

- Vous allez le découvrir dans deux secondes, accrochez vous jeunes gens.

Aussitôt l’herbe s’éleva dans un froissement de papier. Elle monta, monta très haut, comme un oiseau s’envole mais elle touchait toujours terre. Ils arrivèrent au niveau du bouchon qui empêchait l’eau de couler. Ils découvrirent un arbre en or massif, gigantesquement énorme, qui bouchait de tout son long l’ouverture du canal qui apportait l’eau dans le lac.

- Eh bien ça alors….s’exclamèrent ensembles les trois compères.



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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeJeu 25 Oct - 10:24

j'espère que vous aimez... la suite arrive bientôt
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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeSam 3 Mai - 19:42

Je n'ai pas encore lu, je commenterais ça très vite. L'histoire est déjà plus dans mes cordes que les Etoiles, je te ferais un peitit commentaire de tout ça comme tu les aime lol. Une première question concernant le titre : c'est "La Quête Eternae ? Avec la terminaison latine ? J'ai hésité à le modifier...
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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitimeDim 4 Mai - 12:42

hé ça va oui! on peut mettre les titres qu'on veut! je ne me trompe pas encore en écrivant le nom de mes histoires!! c'est bien la quête Eternae, finit par a et e. pour montrer qu'elle est éternelle. et ça fint par a et e parce que je trouvais que ça sonnait mieux que éternelle.

j'ai hâte de voir le com, mais pourquoi c'est plus dans tes cordes que les étoiles?
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MessageSujet: Re: La Quête Eternae   La Quête Eternae Icon_minitime

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